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MESSE D’ACTION DE GRACE DES PERES HONORAT NICAISE ABEDJI ET HERMANN BERNARD ADJA

Ordonné le samedi 09 juillet 2022, les Pères ABEDJI Honorat Nicaise et ADJA Hermann Bernard ont célébré ce dimanche 18 décembre 2022 leur Messe d’Action de Grâce dans leur village à Abobo-té.

C’est une grande assemblée composée de prêtres, religieux, religieuses, et laïcs qui sont venues les soutenir.

A la fin de la Messe les Nouveaux Prêtres ont reçu de nombreux dons.

Père Jean-Baptiste DIAHOU

 

MOT DE BIENVENUE

La Communauté Catholique Atchan d’Aboboté

-          La Paroisse Saint Augustin d’Aboboté.

-          Son Curé et ses vicaires, les prêtres et les religieuses d’Abobo-té, le chef du village et sa notabilité

-          Les familles AKOUEDO, ATCHADO, vous salue, vous souhaite la bienvenue.

Nos enfants, nos petits-enfants ABEDJI Honorat Nicaise, ADJA Hermann Bernard, après de longues années de formations au grand séminaire ont été ordonnés prêtres de JESUS CHRIST, depuis le samedi 09 juillet 2022.

Avec eux, et pour eux nous sommes venus dire merci au Seigneur et rendre grâce au Seigneur pour cette bénédiction et pour cet l’honneur.

3°) C’est à Dieu que nous les confions, nous Lui demandons :

a)    D’étendre sur eux sa main Puissante pour les protéger comme une poule protège ses poussins.

b)    De leur donner, la force, la santé, la sagesse, pour qu’ils soient des prêtres selon le Cœur de Dieu et pour le salut des Hommes.

  MOBIO Léopold

adjoint au Chef chrétien


HOMELIE MESSE D’ACTION DE GRACE (18 /12/2022)

  Avec votre permission, je me garderais des salutations protocolaires nominales habituelles ; d’autres, en temps et en heure, certainement au moment des allocutions, se feront le devoir de sacrifier à ces  traditionnelles civilités.  Cependant, exception faite, je tiens à révérer la présence du curé de la paroisse le père André Mobio.

 Révérend père Curé, révérends pères, révérend prédicateur harris, autorités politiques, administratives et coutumières, révérends frères, révérendes sœurs, frères et sœurs en Christ, soyez salué au nom de Notre Seigneur qui nous rassemble en ce jour qui lui est consacré, « dies domini » pour cette action de grâce.

Action de grâce dominicale, action de grâce spéciale au Seigneur avec deux des nôtres pour le choix de leur humble personne et l’onction reçue de lui en vue du service presbytéral, j’ai nommé les Pères Nicaise Honorat Abedji et Bernard-Hermann Adja.. Quelle grâce, quelle privilège, quelle honneur. Cela mérite nos acclamations et ovations  à notre Dieu qui est fidèle et bon. (Chant).

Merci de répondre à ce rendez-vous hebdomadaire avec le Seigneur, merci d’avoir répondu à l’invitation des Pères Nicaise Honorat et Bernard-Hermann et bienvenus en cette église dédiée à ce grand mystique, théologien et surtout pasteur de l’Eglise qu’est saint Augustin.

Nous aussi frères et sœurs avons plus d’une raison de lui rendre grâce, bénissons le Seigneur pour les merveilles accomplies dans nos vies, pour nous avoir donné l’occasion de lui témoigner notre gratitude aujourd’hui. Surtout soyons reconnaissant pour la nourriture spirituelle qu’il nous donne à travers sa parole. Laissons-le-nous abreuver par cette source jaillissante, par sa parole qui est bonne nouvelle pour chacun de nous

Nous sommes entrés depuis hier seulement dans cette semaine de préparation active à l'accueil de notre Seigneur qui vient, l’Emmanuel. Un temps d’attente ; non pas angoissante et mélancolique d’une venue incertaine de notre hôte, mais plutôt une espérance joyeuse et paisible. En ce quatrième et dernier dimanche de l’Avent A, les textes de ce jour nous présentent Joseph, l’époux de Marie et le père nourricier de Jésus, contrairement aux années B et C où nous est donné à contempler, la figure de Marie l’humble servante du Seigneur.

 Cet extrait de l’évangile selon saint Matthieu (Mt 1,18) est l’un des rares passages à le faire d’ailleurs. Joseph ne parle pas dans les évangiles, mais il agit.  Ainsi, même si l’évangile ne rapporte aucune parole de Joseph, il nous montre son action. Il nous est ainsi donné d’y observer diverses attitudes de Joseph. Et Matthieu insiste en donnant ce qualificatif : « homme juste ». Cela signifie qu’il cherchait en permanence à s’ajuster au dessein de Dieu, à s’ajuster à la Parole de Dieu agissante dans sa vie et dans la vie du Peuple de Dieu.

Un juste, pour les Saintes Ecritures, c’est une personne pieuse, respectueuse de Dieu et de ses commandements, une personne foncièrement religieuse qui n’a qu’un seul désir : se soumettre en tout à la volonté de Dieu.

 Et puisque l’enfant porté par Marie vient de Dieu, alors Joseph ne peut s’arroger ce qui appartient au Seigneur et à lui seul.

Rappelons à titre d’exemple qu’aucun juif n’osait approcher de l’Arche d’alliance parce qu’elle était le signe et le symbole de la présence de Dieu, bien plus, elle était la demeure de Dieu parmi son peuple. Ainsi en est-il de la réaction de Joseph. En juif pieux, en homme juste, il ne se reconnaît pas digne d’approcher Marie, encore moins de prendre chez lui la mère du fils de Dieu et le fils qu’elle porte.

Dans ces dispositions, Joseph ne peut que s’effacer, se retirer devant l’œuvre de Dieu. D’où sa décision : se séparer de Marie, laissant ainsi tout le champ à Dieu. Il avait formé ce projet lorsque l’Ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit : Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse. Contrairement à la décision que Joseph avait prise, ici Dieu lui demande d’entrer dans la réalisation de son dessein.

Cette noble et belle attitude de Joseph  nous interpelle tous autant que nous sommes. Sommes-nous suffisamment chastes dans nos relations les uns avec les autres pour laisser l’œuvre de Dieu s’accomplir en eux ? Avons-nous assez d’humilité pour ne pas nous attribuer une place, une responsabilité qui n’est pas la nôtre ? Savons-nous laisser l’œuvre de Dieu s’accomplir dans l’âme, dans le cœur, dans la vie des autres en nous tenant admiratifs et émerveillés à la juste distance ? Savons nous nous rendre docile à l’action de Dieu dans notre vie et lui faire confiance malgré tout et quoique cela nous coûte comme Joseph l’a fait? Bref.

Pour la deuxième fois, Joseph doit renoncer à son projet, à sa décision. Dieu lui donne pour mission, non pas de s’effacer, mais de tenir sa place d’époux auprès de Marie et de veiller paternellement sur l’enfant : «  Elle mettra au monde un fils, auquel toi, tu donneras le nom de Jésus ».

Marie met au monde un fils. Joseph lui donne le nom, c’est-à-dire une identité à cet enfant.

Mais quel nom ? La question est capitale puisque le nom nous permettra de savoir qui est et sera l’enfant de Marie, quelle est sa mission (nom-identité-mission-programme).

Trois noms apparaissent dans les textes de ce jour : Jésus, Emmanuel et Christ. Justement celui que nous attendons n’est ce pas qu’il est le messie tant attendu par des générations de croyants, fils de David et  fils de Dieu parmi nous pour nous sauver. Ce couple identité mission est bien résumé dans la préface 1 de l’Avent. En voici un extrait : « Car il est déjà venu, en assumant l’humble condition de notre chair, pour accomplir l’éternel dessein de ton amour et nous ouvrir à jamais le chemin du salut ; il viendra de nouveau, revêtu de sa gloire, afin que nous possédions dans la pleine lumière les biens que tu nous as promis et que nous attendons en veillant dans la foi ».

La  nouvelle ne peut que nous réjouir car désormais notre Dieu est parmi nous pour nous apporter le salut et la paix.

Que cette espérance joyeuse nous donne de préparer la fête de Noël et d’accueillir véritablement cette Bonne Nouvelle dans nos cœurs pour nous-mêmes et surtout pour notre monde qui en a tant besoin. ( …)

 Ce qui est formidable avec notre Seigneur c’est que même si nous ne les comprenons pas toujours, ses desseins concourent toujours à notre bonheur ; pourvu que nous lui fassions confiance comme Mairie et Joseph... Cela me fait penser au chemin parcouru par chacun de vous chers frères élus du Jour. Un chemin tortueux et épineux avec bien des rebondissements inattendus, des nuits de doute et de questionnement. Malgré cela, vous êtes restés dignes dans l’épreuve et forts dans l’adversité. Pendant ces moments de tribulations saviez-vous avec certitude que ce jour arriverait, le saviez-vous ? Pas vraiment. Et voilà que nous sommes là, nous vos parents, amis d’enfance et de génération, vos connaissances et bienfaiteurs autour de vous pour célébrer les bienfaits du Seigneur à votre endroits qui au fait ne vous ont jamais fait défaut ; Dieu est fidèle. Disons lui merci. Chant

Généralement en de telle circonstance (messe d’action de grâce), l’occasion se prête à l’exercice au cours duquel des conseils avisés sont prodigués à/aux l’élu. C’est ce que ces mots à venir tenteront de faire.

Tout est grâce ! Vous aviez projeté réaliser cette célébration en  février 2023  et voilà que c’est enfin de compte aujourd’hui 18 décembre 2022, 4ème et dernier dimanche de l’avent qu’elle a lieu. Ce n’est certainement pas fortuit car avec Dieu il n’y pas de hasard ; n’est-ce pas pour que la figure de Joseph qui nous est présentée en ce jour  vous parle, vous enseignent ? Evidemment je dirai et vous aussi sûrement. Alors que pourrait vous enseigner la vie de Joseph à vous qui débutez votre ministère sacerdotal ? Je retiens pour vous 3 traits significatifs de la vie de ce saint homme : l’écoute, le discernement et l’obéissance dans la foi. (Explication)

Nous pouvons résumer notre ministère de prêtre en ces cinq mots que nous appelons les cinq P (P comme piliers) qui sont en même temps notre identité et notre mission. Ce sont : la Prière,  la Parole, le Pain, le Pardon  et la Paix.

Nous sommes invités à les vivre non pas à nos heures perdues mais partout et toujours car notre vie est et doit être pour les autres à l’exemple du PROEXISTANT par excellence, dans l’humilité et la disponibilité.

Bien aimés, nous réclamons humblement votre prière, frères et sœurs: qu’elle nous rende toujours plus assoiffés de la Parole de Dieu,  quel que soit le moyen par lequel elle vient jusqu’à nous ; dans l’étude des saintes Ecritures, dans les offices quotidiens, ou dans les paroles de ceux que nous rencontrons aux détours de notre vie.

Nous sollicitons humblement votre prière, frères et sœurs: qu’elle nous rende toujours plus amoureux des sacrements, joyeux de mettre au monde des enfants de Dieu par le baptême, heureux de les relever quand ils sont tombés sur la route, désireux de les soulager quand ils sont malades. Mais surtout, soucieux de rassembler hommes et femmes, petits et grands, pauvres et riches autour d’une même table fraternelle, pour qu’ils reçoivent celui qui vient leur donner sa vie et nous inviter à offrir la nôtre avec lui.

 Nous requérons encore votre prière, frères et sœurs mais aussi votre affection et votre collaboration. Qu’elles nous rendent toujours plus humbles face à la responsabilité que nous avons reçue.

Fécond ministère et fructueuse mission à vous sous le regard bienveillant et maternelle de la mère des prêtres, la bienheureuse Vierge Marie. Amen.


 

Mot de remerciement du Président du Comité d’Organisation

Mesdames et Messieurs,

Chers frères et sœurs en Christ,

Le hasard d’une balade m’a donné de lire ceci sur une pancarte tenue à l’entrée du bureau des admissions du petit séminaire de Bingerville : « Beaucoup d’appelés, mais peu d’élus. » nombreux sont-ils qui ont été la malheureuse illustration dans ce village, brisant ainsi le rêve des parents de les voir consacrer Prêtres de Jésus Christ ;

Un ex séminariste, à la vocation non aboutie, me confiait ceci et je cite : «  être Prêtre n’est pas chose facile et le parcours pour y arriver ne l’est pas moins. Car en plus d’en avoir la vocation, il fallait réussir sa scolarité et aller au bout d’une éducation stricte, exigeante et rigoureuse pour laquelle une de 10/20, la norme actuelle dans nos lycées et collèges était jugée insuffisante pour passer en classe supérieure. Aussi fallait-il à cette époque pour quelques cas d’indiscipline subir les paires de gifles primitives dont la qualité n’avait d’égal, données par les mains expertes du Père Nicolas Obo, associées au regard froid, dur et terrifiant qu’offraient les grands yeux du Père Pascal Akafou Grah, tous deux respectivement l’un après l’autre, Supérieur du petit séminaire de Bingerville dans les années 70.

Oui, le séminaire ce n’était certes pas une institution militaire mais c’était tout comme. On aurait dit l’EMPT (Ecole Militaire Préparatoire Technique) pour soldats de Dieu où la bible et la soutane remplaçaient fort heureusement l’arme et le treillis. »

C’était véritablement rigoureux mais avec du recul, nous pensons que l’importance de la mission et les exigences du sacerdoce le recommandaient. A l’évidence, beaucoup ont dû quitter les rangs. Cependant, comme dans la bible, référence faite à la parabole du semeur ‘’Mathieu 13 verset 1-9’’, quelques semence ont connu la bonne terre. Elles ont germé. Elles ont tenu et bravé tous les obstacles, puis bénies par Dieu, elles ont eu un destin meilleur.

Ces semences –ci ont généré une assez bonne récolte. Ainsi, le village et la paroisse Saint Augustin d’Abobo-té ont connu leur premier Prêtre en la personne du Révérend Père Basile MOBIO Gbangbo de l’Immaculée en 1978. C’était grandiose, une ferveur épidémique, une allégresse totale. Puis, ont suivi les Pères Guy Alfred ABOLOU en 1991. Hilaire MANGLE en 1999, Rufin Modeste DJEKET en 2000, Urbain AGBA Sipo en 2004, Guy Stéphane ADJITIN et Jean BAYA en 2006, Jean Michel MOBIO et Marcellin BOSSON en 2007, Achille Kouassi en 2008, Freddy TONADJI et Armel KOLET en 2009, Désiré N’TAKPE en 2012 et aujourd’hui le village et la paroisse célèbrent les Pères Nicaise Honorat ABEDJI et Bernard Hermann ADJA.

Quelle joie ! Quel bonheur pour ce village d’Abobo-té et pour la communauté paroissiale de Saint Augustin. Grande joie qui suscite un sentiment de reconnaissance à Dieu et un devoir de gratitude des familles et des Pères Bernard et Nicaise envers tous, parents, amis et connaissances, conseillers, encadreurs et bienfaiteurs.

Merci particulièrement à son Eminence Jean Pierre      Cardinal KUTWA et à toutes les autorités de l’Eglise.

Merci aux Révérends Pères et Révérendes Sœurs pour la confraternité exprimée.

Merci au Prédicateur Supérieur Nandjui Bonedjio Adolphe, Représenté par le Prédicateur Koutouan Alain Brice, au clergé et à toute la communauté Harriste du village.

Merci à toutes les autorités politiques et administratives présente ce jour.

Merci à la chorale, à la fanfare et à toute la communauté de foi du village d’Anono.

Merci au chef chrétien

Merci au chef du village, le professeur Djako Arsène et toute sa notabilité

Merci à Radio Espoir, à Ecclésia TV et au magazine la Colombe.

A tous et à toutes, merci pout tant de proximité pour tant de soutien et pour tant de générosité.

Bonne fête à toutes et tous

AKO Tchapo Gilbert

Président du Comité d’Organisation


Mot de remerciement des nouveaux prêtres

Révérend Père Curé Aimé André MOBIO Benoit

Révérend Père Basile MOBIO Gbangbo de l’Immaculé

Révérend Père Hilaire MANGLE Sylvain

Révérend Père Luc CAMARA

Révérend Père DJEKET  Ruffin Modeste

Révérends Pères ici présents

Révérendes Sœurs

Cher Prédicateur de l’église Harriste

Chers Pasteurs

Chers Frères et chères Sœurs en Christ et en humanité

L’honneur m’échoit à la fin de cette belle célébration d’action de grâce de mon frère jumeau Bernard Hermann et moi, de prendre la parole pour vous dire toute notre gratitude. Vous avez sacrifié de votre temps en ce jour du 4ème dimanche de l’Avent pour venir communier avec nous, pour dire un grand merci à Dieu, parce qu’il a posé son regard bienveillant sur nos humbles personnes, pour faire de nous ses intendants du mystère du royaume depuis le 09 juillet 2022.

Merci à Dieu pour ce grand amour

Merci à notre Père à notre archevêque

Merci à notre oncle Basile Gbangbo pour avoir éveillé en nous la vocation sacerdotale

Merci au Curé d’alors, le Père Ayo KRE pour sa grande paternité à l’endroit de mon frère et moi

Merci au Curé André Aimé Mobio pour sa grande compréhension pour avoir accepté promptement la date du 18 décembre 2022 pour cette messe d’action de grâce. Le Cardinal nous a demandé d’avancer notre messe avant la fin de l’année, et nous avons choisi ce 18 décembre 2022

Merci à la fraternité des Prêtres et Religieuses d’Abobo-té

Merci à nos parents, qui nous ont encouragés sur ce chemin, combien de difficile du cheminement vocationnel, leur conseil et leur prière nous ont été du grand secours.

A vous tous nos paroissiens et bienfaiteurs grand merci. Nous ne cesserons jamais de prier pour vous chaque fois que nous célébrons l’eucharistie et nos offices personnels.

Je finis en disant merci à la fanfare d’Anono, à la chorale, à la Communauté d’Anono et à toutes nos connaissances venues rendre grâce à Dieu avec nous, les danseuses d’offrandes, au chœur traditionnel aussi qu’à la Communauté paroissiale de la cathédrale Saint Paul sans oublier les Communautés des paroisses sur lesquelles nous avons servis.

Merci spécial à la sœur Eliane pour son implication dans l’organisation de cette messe d’action de grâce, aux religieuses de Saints Cœurs Jésus et Marie.

Qu’il fasse descendre sur vous ces grâces, ses bénédictions et ses faveurs à profusion et en abondance.

Soyez bénis !!!