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Jubilé de diamant (60 ans) de sacerdoce du Révérend Père Pascal Acafou-Grah Kokoin

HOMELIE DU CARDINAL JEAN PIERRE KUTWÃ ARCHEVEQUE D’ABIDJAN   A L’OCCASION DU JUBILE DE DIAMANT DU REVEREND PERE PASCAL ACAFOU-GRAH 

Paroisse Saint Joseph de Memni
Samedi, le 15 Avril 2023

‘‘Rendez grâce au Seigneur : Il est bon ! Éternel est son amour ! Oui, que le dise Israël : Éternel est son amour !  Que le dise la maison d'Aaron : Éternel est son amour ! Qu'ils le disent, ceux qui craignent le Seigneur : Éternel est son amour ! Ma force et mon chant, c’est le Seigneur ; il est pour moi le salut. Clameurs de joie et de victoire sous les tentes des justes : ‘‘Le bras du Seigneur se lève, le bras du Seigneur est fort !’’ Non, je ne mourrai pas, je vivrai pour annoncer les actions du Seigneur’’ (Ps 117,1-4. 14-17)

Monseigneur Joseph AKE, Archevêque de Gagnoa,
Monseigneur Boniface ZIRI, évêque d’Abengourou
Monseigneur Jean Baptiste AKWADAN, Chapelain de Sa Sainteté
Monseigneur Richard Anou YAPO, Chapelain de Sa Sainteté,
Révérend Père OKOIN Léonce, Curé de la paroisse Saint Joseph de Memni, son vicaire et son Conseil Pastoral Paroissial,
Révérends Pères,
Révérendes sœurs,
Chers frères et sœurs en Christ,

         L’an dernier, à l’occasion du jubilé d’or de votre fille et sœur Caroline ABOU CHIOGOU, je faisais déjà remarquer que l’année 2022 aura été une année de grâces accordées par le Seigneur au village de Memni pour tenir compte des nombreux clins d’yeux dont le Seigneur vous avait gratifiés si généreusement ! Mais en réalité, le Seigneur ne cessera de surprendre ceux qui savent Lui faire confiance en dépit de tout ce qui peut leur arriver ! Et voici qu’Il nous convoque encore aujourd’hui, dans ce même village, autour d’un illustre fils de ce village, j’ai nommé le Révérend Père Pascal ACAFOU-GRAH !

Oui le Village de Memni peut le dire encore aujourd’hui : Rendez-grâce au Seigneur : Éternel est son amour. Mieux notre archidiocèse d’Abidjan, voire l’Église de Côte d’Ivoire tout entière peut se joindre à nous pour dire avec reconnaissance : Rendez-grâce au Seigneur : Éternel est son amour. Oui rendons grâce au Seigneur. Rendons-Lui grâce pour sa bonté de chaque instant. Rendons-Lui grâce pour la gratuité de son amour. Rendons-Lui grâce pour ses merveilles dans nos vies. Rendons-Lui grâce pour l’accès à sa vie que nous donne la résurrection de son Fils Jésus-Christ. Enfin, rendons-Lui grâce d’être simplement là ce matin, rassemblés en communauté de foi, prenant part à la merveilleuse aventure de l’amour livré et accueilli, amour rendu manifeste dans la célébration eucharistique.

Révérends pères,
Bien chers frères et sœurs,

Disons merci au Seigneur d’être les témoins privilégiés de ses merveilles alors que monte vers Lui notre action de grâce qui a trouvé en l’un des fils de ce village, un ami, un fidèle, un serviteur, un pasteur de ses brebis, un prêtre. Quelle grâce, quel bonheur, quelle joie. En réalité, nous sommes en pèlerinage dans ce village de Memni, où tout a commencé le 25 Mars 1963. Ce jour-là en effet, débutait l’aventure sacerdotale de notre frère, le révérend Père Pascal ACAFOU-GRAH. Dans une ferveur indescriptible que nous pouvons bien imaginer, le Révérend Père ACAFOU-GRAH, entouré de ses parents et de ses amis, répondait définitivement oui, à l’irrésistible ‘‘viens et suis-moi’’ du Maitre qui bouleversera sa vie toute entière.

Soixante années après, nous sommes encore là, animés de la même ferveur, du même enthousiasme et de la même joie, même s’il est vrai que pour les plus anciens d’entre nous, l’effet du temps se fait parfois péniblement sentir. Dans tous les cas, nous sommes tous là, comme des pèlerins de la foi pour dire humblement Merci au Seigneur, pour le don du Père Pascal, pour le don de son ministère sacerdotal qui prospère et fructifie depuis 60 années !  

Chant: Ce jour que fit le Seigneur est un jour de joie alléluia Voici le jour que fit le Seigneur, qu'il soit pour nous jour de fête et de joie (Ps 117,24).

Ce matin donc, place à l’action de grâce, place à la reconnaissance, place au témoignage des hauts faits de Dieu dans nos vies, place à la joie, place à la fête car le seigneur à fais des merveilles qu’il convient de célébrer et de crier avec chant et grelots. Ce jour du 15 Avril 2023, qui est à la pointe de l’octave pascale, aura pour notre frère jubilaire valeur de mémorial, puisque la célébration de ce jour rappelle de façon pressante au Père Pascal ACAFOU-GRAH, que le 25 Mars 1963, le Seigneur l’embrassait de la totalité de son amour, en le consacrant comme prêtre, intendant et relais de son œuvre de salut auprès de ses frères et sœurs. Le Seigneur a fait cette merveille, sans considérer, les limites et la fragilité humaine de notre frère, mais en considération de la puissance que sa grâce opère dans la faiblesse de celui qu’il choisit pour sa mission. En effet, le Seigneur n’appelle pas à sa suite des hommes capables, mais c’est bien Lui qui les rend capables et les exemples d’hommes et de femmes foisonnent dans les Ecritures Saintes.

De monsieur l’abbé Pascal ACAFOU-GRAH, si l’on devait l’associer à cette liste d’illustres serviteurs de Dieu, nous dirions simplement ceci que Pascal n’était qu’un jeune homme ordinaire parmi tant d’autres jeunes de ce village, avec les rêves légitimes d’un jeune de cette époque. Et Dieu l’a appelé à partager son rêve à Lui, celui de n’être pas uniquement un jeune de Memni, mais un jeune pour Lui, un jeune pour tous les hommes vers qui Lui le Seigneur l’enverrait. Ainsi à travers ces différentes charges, en paroisse, dans les séminaires, dans les différentes commissions nationales en matière de liturgie ou de droit canonique, il a œuvré comme héraut intrépidite de la bonne nouvelle, communiquant l’amour de Jésus à ses frères et sœurs.

En effet, si l’on est appelé, ce n’est pas d’abord parce que l’on développe un charisme particulier, ou que l’on est tributaire de mérites et capacités uniques, mais, c’est tout simplement parce que l’on est aimé et pardonné. C’est ce que clame aisément Saint Paul quand il affirme ceci : ‘‘ce que je suis, je le suis par la grâce de Dieu, et sa grâce, venant en moi, n’a pas été stérile’’ (1Co15,10).

1-  Serviteur de Dieu pour être offert en dépit des intimidations !

Révérends pères,
Bien chers frères et sœurs,

Le serviteur du Seigneur est appelé parce qu’il est aimé, et il est envoyé à être le relais de cet amour de Dieu auprès des hommes ses frères. Si nous sommes donc choisis, c’est pour être envoyés. Si nous sommes envoyés c’est pour être offerts. Et si nous sommes offerts, c’est pour signifier le Christ au cœur de notre humanité qui, aujourd’hui plus que jamais a besoin de témoins authentiques, qui font corps avec la vérité libératrice et génératrice de vie nouvelle.

S’autoriser chantre de la vérité au nom du Seigneur, dans un monde où le mensonge et la duplicité triomphent sans honte, cela coûte bien des foi, depuis l’incompréhension des autres en passant par le risque de se voir marginalisé, catalogué et être la proie de toutes formes de stéréotypes malveillants. Mais comme disent Pierre et Jean dans la première lecture, il y a une vérité à dire et pour laquelle l’on ne peut se taire : ‘‘quant à nous, il nous est impossible de nous taire sur ce que nous avons vu et entendu’’ (Ac 4,20).C’est justement ce souci de la proclamation et de la défense de la vérité, qui parcourt les textes de la liturgie du jour, et que je pourrai qualifier comme la part du Seigneur à cette action de grâce.

En effet, la première lecture de ce jour relate la radicale transformation des Apôtres après leur rencontre avec le Ressuscité. A les regarder, on ne peut qu’admirer le saut qualitatif impulsé par la résurrection de leur Maître et Seigneur comme pour dire qu’il y a nécessairement un avant et un après Pâques, qui chez les Apôtres, peut être comparé à une sorte d’ascenseur émotionnel. Ils passent de la tristesse et de la peur paralysante après les évènements de la Passion et de la mort de leur maitre et Seigneur, à celui de la joie débordante de la rencontre avec le Ressuscité. Désormais, ils sont mus par le courage prophétique de ne point taire ce qu’ils ont vu et entendu, même s’ils doivent le payer au prix de leur vie. Qui l’eut cru de la part de ces hommes qui ont renié, fuit et se sont recroquevillés sur eux-mêmes dans le cénacle au lendemain de la Passion ?

Mais, revenusde la Passion, ces hommes sont passés de l’épreuve de la foi, au signe de la foi. En effet, au nom du Ressuscité, ils ont guéri un paralytique à la porte du Temple (Ac 3, 3,2). Et c’est justement pour avoir opéré ce miracle au nom du Ressuscité qu’ils sont menacés, intimidés, invités à taire la vérité de la résurrection qui fonde leur nouvelle espérance. D’où leur réponse : ‘‘quant à nous, il nous est impossible de nous taire sur ce que nous avons vu et entendu’’ (Ac 4,20).

2-  Tous appelés pour annoncer le Ressuscité de Pâques !

Révérends pères,
Bien chers frères et sœurs,

Toujours dans cette première lecture, l’on peut remarquer que Pierre et Jean ont désormais laissé toutes leurs peurs au pied de la croix. Ils sont porteurs d’une vérité de foi qui les constitue et les définit. Ils sont convaincus que leur expérience de vie avec leur Maitre et Seigneur ne peut être tue, ne peut être passée sous silence ou reléguée dans les reliques du passé. Cette attitude de ces deux colonnes de notre Eglise est une belle leçon de foi pour nous chrétiens qui très souvent, restons silencieux et acceptons de nous taire, incapables de dire la vérité de notre foi. Et pourtant !

Aujourd’hui comme hier, les chrétiens que nous sommes, devons prendre davantage conscience que par le don reçu au baptême, nous sommes passés de la mort à la vie et devons nécessairement être, comme dit Saint Pierre, ‘‘prêts à tout moment à présenter une défense devant quiconque nous demande de rendre compte de l’espérance qui est en nous’’ ! (1P3,15). En effet, nous croyons que nos péchés ont été portés par Jésus pour être cloués à jamais sur la croix. Mieux, nous avons ressenti dans sa résurrection, la joie de notre régénération à une vie nouvelle. Il nous est alors difficile, voire impossible, de nous cacher, de nous taire sur les prodiges et les merveilles que notre Seigneur opère au quotidien dans nos vies. Jésus ressuscité est si puissant et si bon, que nous devrions être tous animés du désir de raconter à tous, l’étendue, la profondeur et la vérité de son amour.

Chacun de nous a une histoire et est une histoire merveilleuse de Dieu à raconter. Cette histoire se doit d’être racontée nonobstant le fait d’être cru ou pas. C’est une histoire qui va au-delà de ce que les hommes peuvent croire ou pas. C’est l’histoire intime de notre expérience d’amour avec Dieu. Même si l’on espère être cru par les hommes, l’annonce de Jésus ressuscité n’est pas d’abord motivée par cela. L’annonce nait, avant tout, de la conviction de foi personnelle, qui ne peut être cachée, entretenue au secret, ou demeurer dans le silence. Finalement, il nous faut donc dire la Vérité du Seigneur, même quand on ne vous croit pas. Autrement dit, persévérer à dire la Vérité indépendamment de qui croit ou ne croit pas.

3-  Pascal ACAFOU-GRAH : persévérance à dire la vérité, modèle pour les jeunes générations !

Bien cher père Pascal,

Sur ce terrain, pour qui vous a pratiqué peu ou prou, il se dégage de vous et cela à l’unanimité, que vous ne transigez guerre avec la vérité de l’Évangile, la vérité des choses qui doivent être faites selon les normes, selon les règles de l’art. Ici, ce ne sont pas les générations de prêtres qui vous ont eu comme professeur de Liturgie et Recteur qui diront le contraire. J’ai cru même entendre qu’il vous surnommait en secret ‘‘John !’’. J’en ignore les raisons profondes, mais je veux bien imaginer sous ce surnom, la fermeté, la ténacité, la Vérité qu’ils voyaient en vous, mais dans le même temps, la bienveillance paternelle que vous déployez à leur endroit à travers écoute et pardon.

Père Pascal, cher aîné,

Cet hommage que la communauté diocésaine vous rend dans votre village, vous le méritez. Connaissant votre sobriété, votre sens de la mesure, et votre réserve, je peux imaginer que tout ceci ne vous met pas au meilleur de votre aise. L’amour quelquefois exagère. Je vous prie d’accepter, pour tant de personnes qui vous aiment, prêtres comme laïcs qui, d’une façon où une autre ont trouvé en vous un indicateur constant vers le Christ, l’exagération de leur amour en ce jour.

Votre histoire personnelle est intimement liée à celle de notre archidiocèse d’Abidjan. En effet sur les 75 ans de vie du diocèse que nous nous apprêtons à célébrer bientôt, vous en avez parcouru à vous seul 60 ans, en tant que prêtre. Vous êtes de ce fait l’une des mémoires ambulantes de ce diocèse. Vous savez l’histoire, parce que vous en êtes un protagoniste avisé. C’est tout ceci que nous voulons saluer et offrir au Seigneur sur le sacrifice de l’autel. C’est pourquoi, Il convient tout simplement de vous dire Merci, Nancy !

Merci pour votre amour de l’Église que vous avez servi et continuer de servir avec tant de désintéressement et détachement. Vous confirmez les paroles de votre Maitre Jésus qui a dit : ‘‘cherchez d’abord le royaume de Dieu et sa justice, et tout cela vous sera donné par surcroît’’ (Mt 6,33). Vous auriez témoigné et continuer à témoigner par votre vie et votre ministère que celui qui occupe une fonction dans l’Église n’est pas appelé à exercer un pouvoir, mais à rendre un service gratuit et humble. En effet, c’est seulement lorsque que nous nous serons mis à servir nos frères et sœurs que nous serons crus. Et c’est quand nous serons crus, que nous pourrions annoncer la parole de Dieu et susciter des conversions.

Bien cher père Pascal,

Merci de montrer par la qualité, la simplicité et la vérité de ton ministère, à nous tous et surtout aux jeunes générations de prêtres, le danger du cléricalisme, cette attitude déplorable qui ‘‘transforme un état de vie, un ministère ou une charge en propriété privée et en marche pied pour un ego complexé’’, comme l’affirme notre frère et ami que vous avez eu comme élève, le cardinal Robert Sarah, dans ses méditations sur la figure du Prêtre. Vos soixante années de vie sacerdotale enseignent que le Sacerdoce est tout, sauf une promotion. Mais il est plutôt une oblation de l’être tout entier à Dieu et à l’Église. Pascal min lebhu nansin gba.

Merci encore de nous dire haut et fort à la lecture de votre histoire personnelle qu’être prêtre, c’est avoir des convictions inébranlables. Tu n’es pas l’homme des convictions flexibles au gré du temps comme la girouette qui va et vient au gré du vent. Tu t’es entrainé à ne pas laisser les circonstances ou les avantages du moment influencer tes opinions. Ils ne sont pas légion les hommes et les femmes qui ont cette force de caractère. Pascal encore une fois min lebhu nansin gbai.

Révérend Père Pascal, je ne veux pas être le seul à dire le bien que vous êtes pour notre Église diocésaine, et même celui de notre pays. Vous avez dans l’assemblée beaucoup de disciples, capables de le faire et de bien le faire. Je voudrais m’arrêter ici et reporter à votre endroit ces paroles attribuées à Saint Norbert, ce Saint allemand que l’on célèbre dans l’Église le 6 juin :

‘‘Ô prêtre, qu'es-tu donc ? Tu n'es pas à toi, puisque tu es le serviteur et le ministre du Christ, le médiateur entre Dieu et les hommes. Tu ne t'appar­tiens pas, puisque tu es l'époux de l'Église. Tu ne viens pas de toi, puisque tu n'es rien. Qui es-tu donc ô prêtre de Jésus-Christ ? Tu es tout et tu n'es rien’’.

Puisse Marie, Reine des Apôtres, Mère des Prêtres, t’assister, nous assister et nous aider progressivement à développer en nous, les sentiments même de son Fils Jésus Christ, l’unique souverain Prêtre, qui est ressuscité et Vivant pour les siècles sans fin Amen.

+ Jean Pierre Cardinal KUTWÃ
Archevêque métropolitain d’Abidjan


 

Eminence,

Excellences ; Nosseigneurs, Archevêques et Evêques, 

Très Révérend Monseigneur, Chapelain de Sa Sainteté,

Révérends Nosseigneurs, Vicaires Généraux,

Autorités Administratives,

Autorités Coutumières,

Révérends Pères, Révérends Frères, Révérendes Sœurs ,

Frères et sœurs dans le Christ Ressuscité,            

 L’An du Seigneur 1963, 25ème jour du mois de mars

L’An du Seigneur 2023, 25ème jour du mois de mars

 60 (soixante) années au service de Dieu et des hommes dans le Sacerdoce Ministériel

 60 années d’Apostolat par le Révérend Père Pascal Acafou-Grah, dont 17 dans les Séminaires ; Petit et Grand, successivement et respectivement en qualité de Supérieur et Recteur. Aussi, a-t-il formé de nombreux Prêtres, parmi lesquels des évêques ; des laïcs parmi lesquels de Hauts Cadres. Et les 43 autres années ont été consacrées à la fois à l’Administration et aux Charges pastorales paroissiales.

 Ainsi exprimé, n’est-ce pas faire l’économie d’un important pan de la vie sacerdotale de l’Illustre élu du jour, qu’une Eminente Voix s’autorisera certainement à dévoiler ?

 En effet quoi que l’on puisse penser, quoi que l’on puisse dire, oserais-je sortir de ma bouche : « ECCE HOMO » (voici l’homme), moi, un avorton ?

 Cependant, m’est-il permis de rappeler grâce aux précieux  Registres de la Sainte Eglise du Seigneur qui est à Abidjan ; qu’en

 - 1962 (mille neuf cent soixante deux), au 26ème jour du mois de juin, après la première tonsure, les Ordres mineurs et le sous-diaconat, les années précédentes, monsieur l’Abbé Pascal Acafou-Grah est ordonné Diacre de la Sainte Eglise Catholique Romaine.

-1963 (mille neuf cent soixante trois), l’année suivante, au 25ème jour du mois de mars, il reçoit l’ordination presbytérale, ici-même, en l’église paroissiale Saint-Joseph de Memni, en même temps que monsieur l’Abbé Joseph Adon Akichi, son frère, qui, par la grâce de Dieu et le Saint Siège, deviendra de Vénérée Mémoire, le premier Evêque du Diocèse de Grand-Bassam.

  Pascal Acafou-Grah, homme très attaché aux valeurs de l’Eglise, mais détaché en ce monde. Homme dont l’absence est encore plus qu’une présence (ses anciens élèves et étudiants s’en souviennent précisément encore aujourd’hui). Très affectueusement « John » ; pour les uns, Père Supérieur ; pour les autres, père Recteur ; pour d’autres encore… c’est lui que ses fils spirituels ou adoptifs veulent célébrer. C’est lui que ses parents et amis veulent honorer. C’est cet homme hautement humble, que l’Eglise veut fêter en ce jour 15 avril, samedi de l’Octave pascale2023.

 Est-il juste de dire que notre Patriarche a maintes fois décliné avec respect et humilité ce que l’on a voulu lui rendre honneur ? Heureusement qu’il a beaucoup d’amour en son âme de Père, pour ses fils qui ont pu obtenir cette belle occasion pour tous ceux et toutes celles qui ont toujours voulu ainsi lui exprimer leur gratitude et leur amour filial.

 Très chers parents, et frères et sœurs, dans une prière fervente, tournons-nous vers le Seigneur qui a appelé Pascal Acafou-Grah à son service et à celui de ses frères et sœurs, de le garder toujours en son immense Amour. Que cette sainte célébration soit sources d’abondantes grâces pour chacune et chacun de vous ! AMEN !!                                

Jean-Baptiste Adon AHOUA, Père.

Chancelier de l’Archidiocèse d’Abidjan


Eminence Jean-Pierre Cardinal KUTWA, Archevêque Métropolitain d’Abidjan,

Excellence Mgr Joseph AKE, Archevêque de Gagnoa,

Excellence Mgr Boniface ZIRI, Evêque de Abengourou, Président de la sous/commission du Clergé,

Excellence Mgr Joseph AKA, Evêque de Yamoussoukro,

Révérend Mgr Richard ANOU, Chapelain de sa Sainteté,

Révérends Nosseigneurs les Vicaires Généraux,

Révérends Pères,

Révérendes Sœurs,

A vous grâce et paix de la part de notre Seigneur.

Père Acafou Grah Pascal Kokoin,

Je voudrais au nom de Mgr Boniface ZIRI, ici présent, Président de la Sous/commission du Clergé et de l’UFRACI Nationale, vous souhaiter Joyeux anniversaire sacerdotal.

Vous avez été et demeurez un éminent formateur, nous ne pourrons que rendre grâce à Dieu pour ce don précieux qu’il a fait de l’Eglise en général, et celle de la Côte d’Ivoire en particulier et à Memni de façon directe. Car en plus des prêtres, vous avez aussi formé des hommes, des cadres laïcs accomplis. Merci pour le don de votre personne.

Merci pour cet amour pour Dieu que vous avez manifesté dans la formation de ces pasteurs.

Merci pour ce sens élevé de l’Eglise.

Surtout Merci pour cet exemple de vie, cette simplicité vous avez si bien être très discret mais efficace. Combien de tractation pour que l’Eglise puisse vous célébrez pour ces noces de diamant.

Que ces noces à la lumière de cette pierre précieuse et solide, vous accordent encore la santé spirituelle, la santé de l’âme et du corps. Puisse Dieu vous garder encore longtemps parmi nous. Amen.

 

Père Louis TEBY,
Président National de l’UFRACI


Cher Père ACAFOU,

 Je ne crois pas me tromper si je dis que grâce à vous nous avons l’honneur de célébrer une certaine forme de plénitude du sacerdoce.

-Plénitude parce que vous avez 60 ans de sacerdoce

-Plénitude parce que vous célébrez les noces de diamant de votre ordination

-Plénitude parce que très peu de prêtres dans notre pays ont eu la grâce de célébrer 60 ans de sacerdoce.

Avec vous et pour vous, nous célébrons la fidélité de Dieu. Car c’est Lui le premier qui a mis la main sur vous et vous a configuré à son Fils par le don du sacerdoce. C’est Lui qui vous a construit jour après jour dans le service de son Eglise.

Je vous remercie pour votre persévérance et pour l’Eglise de Côte d’Ivoire que vous avez contribué à construire par le nombre de prêtres que vous avez formé et par le nombre de paroisses que vous avez servi.

Je vous redis l’affection et la reconnaissance de tous vos frères dans le sacerdoce.

Bonne santé à vous et bonne suite dans le Seigneur.

Je vous remercie.

 Mgr Boniface ZIRI,

Président de la Sous/commission du clergé


Eminence Jean-Pierre Cardinal KUTWA, Archevêque Métropolitain d’Abidjan, Président de la cérémonie,

Excellence, Mgr Joseph AKE, Archevêque de Gagnoa,

Excellences, Messeigneurs les Evêques,

Messeigneurs les Chapelains de Sa Sainteté

Révérends Pères de l’Union Fraternelle du Clergé ivoirien (UFRACI),

Révérend Père, Recteur du Sanctuaire saint Joseph de Memni et son Conseil Pastoral paroissial,

Révérendes sœurs,

Distingués en vos rangs grade et qualité,

Chers parents, frères et sœurs de Memni,

Mesdames et Messieurs,

Au terme de cette belle célébration tout aussi sobre et riche à l’image de l’élu du jour, c’est avec un réel plaisir dans la gloire de notre Seigneur Jésus Christ, le Ressuscité que nous prenons la parole, au nom des chefs de Famille, des Chefs de génération, du chef de village et du Père Recteur de Memni, pour dire un grand merci à toutes celles et ceux qui ont effectué le déplacement en ce jour béni de Dieu.

La cérémonie qui nous réunit ce jour est la célébration du jubilé de DIAMANT du Révérend Père Pascal ACAFOU-GRAH.

Aussi, permettez à ce stade de notre propos, que nous puissions traduire notre reconnaissance et notre infinie gratitude à son Eminence Jean-Pierre Cardinal KUTWA, Archevêque d’Abidjan pour avoir bien voulu autoriser l’organisation de cette cérémonie ainsi que pour le grand honneur qu’il nous fait en la rehaussant de sa présence.

Nous rappelons qu’en l’espace d’un an, son Eminence nous a honoré de sa présence et nous voudrions, population de Memni, que vous manifestiez votre reconnaissance en l’ovationnant. Merci.

Un grand merci également à Mgr Joseph AKE, pour avoir effectué le déplacement depuis Gagnoa. A travers votre présence, ce sont tous les consacrés de Memni qui nous manifestent leur soutien.

Nous recevons comme une marque d’attention, la présence de nos Evêques.

Nous voudrions également saluer le Préfet d’Alépé ainsi que la délégation de l’UDPCI, représentée par son Secrétaire général, pour leur présence.

Excellence, Mesdames, Messieurs,

A l’endroit du Père Pascal ACAFOU-GARH, nous voudrions remercier le Seigneur de l’avoir gardé en vie pour que nous puissions le célébrer de son vivant et pour toutes les grâces dont il a bénéficié de Lui.

Que le Seigneur, dans sa grande bonté continue de le couvrir de ses grâces et le garde encore longtemps.

Je voudrais terminer en présentant toutes les excuses du Comité d’organisation pour les désagréments subis.

A tous et à toutes, nous disons merci pour avoir effectué le déplacement et partagé l’Eucharistie avec nous, que le Seigneur vous raccompagne chez vous.

Les dispositions suivantes sont prises pour la restauration

1-La salle IVOIRE pour le Cardinal, les Evêques, le Chef de village et les Chefs de Famille

2-Le jardin de la paroisse réservé aux Pères et Sœurs

3-La cour de l’école des jeunes filles pour les restes des invités et la fanfare.

Merci que le Seigneur Jésus Christ le Ressuscité nous bénisse tous.

Jean Cément OKOIN,

Secrétaire général du Conseil paroissial