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RENTREE PASTORALE 2014 – 2015 DRESSE AUX PRETRES Centre Sainte Thérèse de Bingerville Jeudi 9 octobre 2014

Image d'archive 2011INTRODUCTION

 

Chers frères,

 

Vous imaginez surement la joie qui m’anime en ce jour où je me retrouve avec vous mes frères dans le sacerdoce, après ce long temps d’absence…de convalescence.

 

« O qu’il est bon, qu’il est doux pour des frères d’être ensemble et d’être unis ». La rentrée pastorale dans un diocèse est un acte de foi collectif. On éprouve de la joie à se retrouver et à regarder ensemble les réalités de notre vivre ensemble. Car malgré nos différences, le Seigneur, Maître  de la moisson nous envoie tous à la même vigne.

 

Je voudrais, tout au début de notre rencontre sacerdotale, vous saluer fraternellement, vous venez des vacances : plaise à Dieu que vous vous soyez donnés un repos bien mérité et suffisant pour reprendre le travail apostolique.

 

Nous souhaitons la bienvenue aux pères Louis NANTCHO, AGNERO Mathias et AKE Paul Blanchard qui reviennent des études. Et WADJA James Firmin qui nous revient de son année sabbatique. Nous attendons de vous chers Pères simplicité, disponibilité et collaboration.

 

Soyez les bienvenus vous les nouveaux ordonnés prêtres et diacres qui avez fait votre entrée dans les rangs de notre clergé : vous apportez du sang nouveau  à notre corps qui renaît et grandit sans cesse. Vous représentez une chance pour notre Eglise dont le Saint Père, lors de notre récente visite Ad Limina, admirait la croissance et le dynamisme.

 

Fructueux apostolat à vous qui arrivez pour la première fois dans notre presbyterium. Je vous accueille chaleureusement. Vous êtes fils de l’Eglise et l’Agapè est une réalité ecclésiale qui supprime tout.

 

L’Année Pastorale 2013-2014 a été pour nous une année riche en évènements tant douloureux que joyeux. Au titre des évènements douloureux, nous notons au niveau du presbyterium, le rappel à Dieu de son Eminence Bernard Cardinal AGRE, de l’Abbé Blaise ANOH et de parents de bon nombre de Confrères. Pour les deux premiers cités, encore une fois YAKO à nous tous et merci à vous pour la mobilisation et le bon déroulement des obsèques.

 

En votre nom, au nom de notre presbyterium, je voudrais présenter nos sincères condoléances aux confrères qui ont perdus leurs parents. Chers confrères, soyez assurés de notre proximité dans votre deuil qui est aussi le nôtre. Puisse Dieu être votre consolation et réconfort et accueillir dans sa félicité tous nos parents.

Au titre des évènements joyeux. Nous notons en plus des joies retirées de notre pastorale, la création de votre serviteur comme Cardinal de la Sainte Eglise Catholique. Ce fut un moment intense de communion, de fraternité et de joie. J’ai été très sensible au soutien de tous et de chacun. Vos messages et vos cadeaux m’ont vraiment fait chaud au cœur. Puissiez-vous recevoir ici et maintenant, l’expression de ma gratitude aimante et fraternelle. Au moment opportun ensemble avec le peuple de Dieu, nous élèverons la coupe du salut en action de grâce.

 

Je voudrais terminer cette introduction en vous rassurant que je me porte bien, grâce à vos prières, malgré cette démarche un peu dandinante. Un grand merci aux Vicaires généraux et Episcopaux et aux membres de la Curie qui, pendant ma convalescence ont assuré les affaires courantes et mis tout en œuvre pour que l’année 2013-2014 s’achève dans de bonnes conditions. J’ai pu me rendre compte, non seulement de la maturité pastorale des agents pastoraux que vous êtes, mais aussi de la vitalité de notre presbyterium.    

 

LE  THEME DE L’ANNEE

 

Cette année, j’ai décidé de reconduire le thème de l’année passée : « Que la foi soit visible dans notre vie personnelle et en Eglise ». Cette reconduction répond à deux  besoins essentiels.

 

1° C’est un thème très dense qui peut encore être exploité, je sais que vous l’avez beaucoup exploité tout au long de l’année dernière. Toutefois, je mesure la nécessité  d’aller plus  en profondeur dans son application au quotidien, plus particulièrement dans nos différentes cellules familiales ; en lien avec le synode des évêques qui se tient en ce moment même à Rome sur la famille. En outre, au-delà de la famille naturelle ou nucléaire, il nous appartient de jeter un regard sur toutes les autres familles que nous constituons :

 

En Côte d'Ivoire, chrétiens et non chrétiens, nous formons une famille.

- une famille avec différents groupes linguistiques

- une famille avec diverses sensibilités religieuses

- une famille avec différents partis politiques.

 

Mais cette famille pour nous les chrétiens se déclinent sous d'autres formes qui n'excluent pas les premières citées, mais qui bien plus se retrouve à l'intérieure et qui se présente comme suit :

- famille paroissiale qui va révéler les relations entre prêtres eux-mêmes  (équipes presbytérales) et entre prêtres et laïcs.

- famille diocésaine qui peut être vue aussi en doyennés et en vicariats.

 

2° La seconde raison pour laquelle j’ai souhaité le reconduire, c’est la tenue prochaine des élections qui se dérouleront en l’année 2015.

 

Point n’est besoin de rappeler les événements douloureux que le pays a connu aux lendemains des élections de 2010 : des familles ont été divisés, écartelées, des communautés sacerdotales ont été brisées, certaines CEB ont volé en éclats et la liste est longue. Notre foi à été mise à rude épreuve au point qu'il nous était difficile de distinguer notre gauche de notre droite, certains sont allés même jusqu’à bruler leur Bible… . Quel Spectacle désolant !

 

Nous sommes interpelés à approfondir le thème de l’année pour nous aider à parvenir à vivre ensemble sans que les heurts inhérents à toute vie en société ne se transforment en drame et que le pays se déchire comme nous l'avons connu?

 

Orienter le thème de l’année sur le socle qu’est la famille, nous aidera tous à réfléchir sur la qualité de notre vie fraternelle. Si nous sommes membre d’une même famille, comment sommes-nous frères ensemble ? Comment œuvrons-nous pour protéger l’harmonie de cette famille ?

 

Aux Prêtres

 

Chers confrères, Nous sommes les serviteurs, tous autant que nous sommes, dans le champ du maître. On ne le dira jamais assez, nous ne sommes propriétaires, ni des brebis qu’Il nous a confiées, ni d’une quelconque parcelle du champ. Nous sommes tous fils du même Père, que nous soyons fils aînés ou fils prodigue….Nous sommes tous apôtres et disciples…  à qui le Seigneur confie la conduite de son troupeau.

 

C’est ici que je voudrais qu’ensemble nous puissions méditer sur ce que le Seigneur par la bouche d’Ezéchiel, disait aux pasteurs d’Israël, ceux qui présidaient aux destinées spirituelles de son peuple.  Texte que nous trouvons dans son livre au chapitre 34,1-6 : « La parole de Yahvé me fut adressée en ces termes : Fils d’homme, prophétise contre les pasteurs d’Israël, prophétise. Tu leur diras : pasteurs ainsi parle le Seigneur Yahvé. Malheur aux pasteurs d’Israël qui se paissent eux-mêmes. Les pasteurs ne doivent-ils pas paître le troupeau ? Vous vous êtes nourris de lait, vous vous êtes vêtus de laine, vous avez sacrifié les brebis les plus grasses, mais vous n’avez pas fait paître le troupeau. Vous n’avez pas fortifié les brebis chétives, soigné celle qui était malade, pansé celle qui était blessée. Vous n’avez pas ramené celle qui s’égarait, cherché celle qui était perdue. Mais vous les avez régies avec violence et dureté. Elles se sont dispersées, faute de pasteur, pour devenir la proie de toute bête sauvage ; elles se sont dispersées. Mon troupeau erre sur toutes les montagnes et sur toutes les collines élevées, mon troupeau est dispersé sur toute la surface du pays, nul ne s’en occupe et nul ne se met à sa recherche… »

 

Ces paroles, vous convenez avec moi, sont d’une extrême violence. Cependant, nous ne pouvons  pas dire ce matin que nous n’avons pas de reproches à nous faire concernant le troupeau que le Seigneur nous a confié. C’est vrai, pour les brebis, nous n’avons pas hésité à nous priver. Bien des fois, nous sommes allés jusqu’au bout de nos possibilités. Et je voudrais vous féliciter, tous, de ce que vous déployez comme effort pour la chrétienté florissante de ce diocèse.

 

Mais, l’honnêteté pastorale nous oblige à nous reconnaître un peu  dans ces paroles proférées par le prophète Ezéchiel, en voyant combien nombreux sont les fidèles qui errent aujourd’hui sur toutes les collines. Ces fidèles catholiques, que nous retrouvons dans toutes les sectes qui les dévorent comme des bêtes féroces et qui les rendent quelques fois très féroces, très sectaires. Avons –nous toujours soigné les plus chétifs, les plus vulnérables ? Sommes allés à la périphérie à la recherche des brebis ?

 

Chers frères dans le sacerdoce, au début de cette année, nous avons besoin de nous recueillir et de voir dans la transparence ce que nous n’avons pas su faire correctement pour répondre au plan de Dieu sur son Eglise famille qui est à Abidjan. Car dans notre action individuelle et collective, il ya du positif, mais aussi du négatif. Nous devons nous mêmes le prier et apprendre aux chrétiens à le prier, à le rencontrer dans les lieux importants de sa présence : les Saintes Ecritures et la table eucharistique.

 

Nous devons lui rendre témoignage et apprendre aux fidèles à lui rendre témoignage. Ces fidèles qui semblent nous dire très souvent : « Montrez- nous votre Dieu ». « Montrez-nous Jésus Christ ». Eveilleur de la foi, signe de la présence physique de Dieu dans un monde désertique, mais assoiffé de spirituel, fragile mais indispensable, nous portons en nous l’espérance de tout un peuple, peuple bienveillant ou hostile, respectueux ou révolté.

 

Chaque jour, nous revivons, à notre manière, les rapports contrastés de Moïse et du peuple d’Israël. Voilà pour quoi nous devons lire et relire les livres toujours actuels de l’Exode et du Deutéronome, des Nombres et du Lévitique, en faire notre livre de chevet. Ces écrits sont source d’inspirations constantes pour comprendre et servir de nos jours nos fidèles confiants, désemparés souvent versatiles, mais en quête de réconciliation, de paix et de réelle sainteté.

 

Prophètes des temps nouveaux, nous portons sur notre visage, notre corps, et dans notre cœur une somme de valeurs qui récapitulent les attentes du passé, les joies et les angoisses, les aspirations et les attentes de la famille humaine et chrétienne. Eveilleurs d’humanité, parce que témoin, de la foi, demandons-nous humblement ce que les hommes et les femmes aujourd’hui attendent de chacun de nous en cette année pastorale.

 

Jésus-Christ, dans la formation qu’il donnait à ses Apôtres, privilégiait la catéchèse de la familiarité avec Dieu. Il voulait des prophètes, des initiateurs du divin, des priants capables de donner envie de prier et de contempler autour d’eux.

 

« Vous êtes la lumière du monde, vous êtes le sel de la terre. »

En d’autres termes, le Christ nous dit que nous sommes une référence, parce que nous sommes ses amis. L’opinion publique nous crédite d’un capital social très important. Si ce n’était pas le cas, pourquoi les écarts de conduite de la part de notre clergé susciteraient-ils tant de scandales et tant de vagues ? Même les ennemis de l’Eglise ne peuvent demeurer indifférents. « Si le sel s’affadit, avec quoi le salerait-on ? » Avec le Christ Jésus, nous avons mis le pied à l’étrier, avons-nous le droit de regarder en arrière ? Il est impératif de faire front ensemble courageusement. Nous voulons tous en tant que corps léguer un sacerdoce fort et beau aux générations futures. Quel idéal, quelles exigences ! Avec Jésus dont nous sommes les témoins, rien n’est impossible avec lui notre maître et Seigneur, nous entendons être témoin. Et nous voulons qu’à notre sujet, les gens disent : « Voyez comme ils s’aiment » témoignage vivant et visible de notre vivre ensemble. Cela implique nécessairement que nous soyons témoins :

-de la vérité      

-de la pauvreté

-de l’amour fraternel

Le Prêtre, Témoin de la vérité proclamée par une parole éclairante et vécue au quotidien.

 

Nous  vivons une civilisation de mensonges : mensonges dans les rapports interpersonnels d’individu à individu, de groupe à groupe. Prêtre de Jésus Christ, il nous faudra être capable de dire à temps et à contretemps, la vérité tranquille pour dénoncer, renoncer et annoncer. Dénoncer suppose du courage, du doigté, une saine information préalable. Si nous dénonçons le mal, il nous faut être conséquent avec nous-mêmes en renonçant dans notre vie au mal que nous fustigeons. Autrement, les uns et les autres pourraient rétorquer : « Médecin, soigne-toi, toi-même. » Dénoncer le mal et y renoncer, annonce du coup une ère nouvelle. Vivre nous-mêmes la vérité au quotidien, n’est-ce pas conformer notre conduite de tous les jours aux principes que nous diffusons ?

 

Comment voulez-vous que les gens nous prennent au sérieux si nous nous laissons gagner par la paresse apostolique ? Comment comprendre qu’on n’ait plus rien à faire après la Messe du matin ? Arriver à l’heure aux cérémonies programmées le matin, par exemple, suppose que nous nous levions à temps, que nous respections la communauté, que nous nous excusions si nous avons eu des raisons valables pour accuser un retard à plus forte raison si nous n’avons pas pu être présents.

 

Etre vrai, c’est également éviter de tricher dans notre conduite personnelle. Une double vie faite de fréquentations douteuses, masculines ou féminines jure avec notre choix du sacerdoce. Aurions-nous le courage de redresser les écarts des polygames, des concubinaires et autres ? Etre vrai n’est-ce pas se montrer correct dans la gestion des biens de la communauté dont nous avons la charge, en qualité d’économe générale, de curé, de vicaire économe et d’aumônier etc. ?

Prêtre : Témoin de la pauvreté évangélique

 

Une bonne gestion financière participe à la pauvreté prônée par les Béatitudes. Ce conseil n’est pas réservé aux seuls religieux et religieuses. Ils en font eux, une profession officielle dans l’Eglise famille de Dieu. Et leur choix courageux constitue un encouragement pour tous leurs frères et sœurs laïcs, à plus forte raison pour leurs frères prêtres diocésains. La pauvreté évangélique du prêtre religieux ou diocésain le pousse normalement à limiter ses besoins en biens de consommation alimentaire, vestimentaires, en gadgets audiovisuels et de communication moderne…

 

En face de Jésus et des fidèles comment je me situe avec mes deux, trois ou quatre cellulaires, et même un seul cellulaire mais à quel prix, mes produits cosmétiques innombrables…Limiter ses besoins est parfois se faire violence pour ne pas donner dans la servitude imposée par la mode. Les laïcs sont parfois étonnés de certains « achats luxueux » des prêtres. L’impression, hélas n’est pas toujours positive. L’ascèse sacerdotale traditionnelle a donné à l’Eglise de Jésus Christ des générations de saints prêtres. Essayons de les imiter. Pour être de son temps, est-il indispensable d’en épouser les travers ?

 

Le Prêtre : témoin de l’amour du Christ

 

Les premiers chrétiens avaient développé, dans leur communauté, une telle dynamique d’amour réciproque qu’ils arrachaient à leurs contemporains ce témoignage, le plus beau qu’on puisse donner au sujet d’une famille : « voyez comme ils s’aiment. » Peut-on en dire autant des communautés de fidèles dont nous avons la charge, celles que nous avons la chance de créer et celles que nous avons le privilège de diriger ? Sommes-nous vraiment fiers de leurs prestations lorsqu’il s’agit de vivre le plus grand commandement : « Aimer Dieu plus que tout et son prochain comme soi-même »

 

« Voyez comme ils s’aiment », pourraient-ils le dire de nous prêtres de l’Archidiocèse d’Abidjan, ceux et celles qui nous voient de près vivre entre nous ? Seraient-ils vraiment fondés à affirmer leur admiration, en nous voyant, par exemple développer nos petites jalousies devant les succès apostoliques de tels ou tels de nos confrères, devant sa popularité. Pourraient-ils l’affirmer en constatant l’art raffiné avec lequel nous nous démolissons auprès des confrères, dans nos cercles d’amis laïcs, auprès de nos fidèles ? Oseraient-ils dire leur désarroi en constatant avec quelle aisance le vicaire colporte les moindres détails des écarts de son curé et vice-versa, comment le curé étale la vie du vicaire et comment chacun s’évertue à démolir l’Evêque ; et scie ainsi la branche sur laquelle il est assis, lui-même et toute la communauté.

 

Les fidèles s’étonnent et sont bouleversés, voire même troublés pour ne pas dire scandalisés. Nos ennemis, à cette occasion, ont beau jeu. A Dieu, la bonne odeur du Christ à répandre, à Dieu la brillance de notre Eglise, Famille de Dieu à présenter. L’amour fraternel, chers confrère, constitue le vrai sommet et le gage de notre vie chrétienne et sacerdotale

 

Conclusion

 

Notre rôle, aujourd’hui, c’est d’entrer calmement dans le travail que le Seigneur nous assigne en visant  l’essentiel, en essayant de mettre un lien entre tout ce que nous recevons et tout ce que le Seigneur nous demande pour qu’il n’y ait pas dichotomie, afin que, pacifiés nous-mêmes, nous arrivions aussi à pacifier les autres.

 

Travaillons à sensibiliser nos fidèles à la culture de la paix, de la tolérance, et de la fraternité. Prions pour la conversion des ivoiriens et de tous ceux qui habitent la Côte d’Ivoire.

 

Je vous remercie.

 

 

+ Jean Pierre Cardinal KUTWA

Archevêque Métropolitain d’Abidjan