Lundi 5 décembre 2022

 Tout d’abord, il y a cette force mystérieuse et opérante : « la puissance du Seigneur était à l’œuvre pour lui faire opérer des guérisons ». On ne la voit pas, mais elle attire les foules, et est efficace. Jésus, dans un premier temps, ne dit rien à cet homme, mais il réagit à la foi de ses compagnons, manifestée par leur opiniâtreté à montrer leur ami à Jésus, jusqu’à passer par le toit. La foi se manifeste à l’intérieur, mais les actes de foi sont à la lumière. Jésus les capte et guérit, avant même toute demande formulée, l’intérieur de cet homme malade, c’est-à dire de ce qui est invisible aux yeux de chair : le péché de son cœur. La deuxième guérison, extérieure celle-là, répond à la provocation invisible des scribes et des pharisiens, leurs raisonnements en eux-mêmes contre Jésus : « Qui est-il celui-là ? Il dit des blasphèmes ! Qui donc peut pardonner les péchés, sinon Dieu seul ? ». Jésus les sent, il leur répond par une parole et un signe manifesté. « Eh bien ! Afin que vous sachiez que le Fils de l’homme a autorité sur la terre pour pardonner les péchés » …, et guérissant l’homme de sa paralysie extérieure, il lui demande de porter son brancard. Croyons-en JESUS ! Il est Fils de Dieu, Dieu ! Vrai Dieu et Vrai homme !

Excellente semaine à vous !

P. Hippolyte AGNIGORI, Curé de la paroisse Saint Jean de Cocody

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