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HOMÉLIE DU CARDINAL JEAN PIERRE Paroisse Saint Vincent de Paul d’Abobo-Doumé KUTWÃ ARCHEVÊQUE D’ABIDJAN A L’OCCASION DE LA CELEBRATION DU CINQUANTENAIRE DU SACERDOCE EN PAYS ATCHAN

Dimanche 29 Août 2021

                    

Chant : Min né yaya sé wanté. Min hon min hin djéto. Min tè sè apasa ognin. Wanté brètè li a dominiga. Alépè nankè (2) 

Excellence Mgr Ignace DOGBO BESSI, Archevêque de Korhogo,

Mgr Jean Baptiste AKWADAN, Chapelain de sa Sainteté,    

Mesdames et Messieurs les ministres,

Révérends Pères,

Révérends frères,

Révérendes sœurs,

Frères et sœurs en Christ,

L’action de grâce qui monte de nos cœurs en ce jour est la résultante de la bienveillance de Dieu a qui ‘‘il a plu dans sa sagesse et sa bonté, de se révéler en personne et de faire connaître le mystère de sa volonté, [mystère] grâce auquel les hommes, par le Christ, le Verbe fait chair, accèdent dans l’Esprit Saint, auprès du Père et sont rendus participants de sa nature divine. Dans cette Révélation, le Dieu invisible s’adresse aux hommes en son immense amour ainsi qu’à des amis ; Il s’entretient avec eux pour les inviter et les admettre à partager sa propre vie. Ainsi, Dieu qui crée et conserve toute chose par le Verbe, donne aux hommes dans les choses créées, un témoignage incessant sur Lui-même, les invitant ainsi, à répondre aux appels de l’Esprit !’’ Dei Verbum n° 2-3

 

Ce témoignage incessant sur Dieu Lui-même, c’est celui qui a emporté dans son sillon, il y a de cela un peu plus de cinquante ans, un des nôtres, le révérendissime TANON AKWADAN Jean Baptiste, et à sa suite, un nombre impressionnant de ceux pour qui nous élevons nos voix vers le Seigneur, pour Lui traduire notre reconnaissance : oui, peuple atchan et vous tous venus prier avec nous, nous avons raison de louer Dieu comme nous l’avons chanté tout à l’heure ; nous avons raison de bénir et d’élever son nom très haut, de proclamer à toutes les nations que Dieu seul est le Tout-Puissant ! Qu’à Dieu appartiennent toujours la louange, l’honneur et la gloire, Lui qui nous fait témoins de ce merveilleux moment de la célébration du premier cinquantenaire du sacerdoce en pays atchan !

Ce premier cinquantenaire au-delà de son caractère festif, doit être aussi, un moment de profonde introspection de tous, prêtres et fidèles laïcs, si nous considérons que l’honneur que Dieu nous fait est aussi une charge pour tout notre peuple ! En effet, et comme l’affirme le Saint Concile, ‘‘mû par la foi, se sachant conduit par l’Esprit du Seigneur qui remplit l’univers, le Peuple de Dieu s’efforce de discerner dans les événements, les exigences et les requêtes de notre temps, auxquels il participe avec les autres hommes, quels sont les signes véritables de la présence ou du dessein de Dieu. La foi, en effet, éclaire toutes choses d’une lumière nouvelle et nous fait connaître la volonté divine sur la vocation intégrale de l’homme...’’ Gaudium et Spes n°11, §1

Le choix de ce village d’Abobo-Doumé pour cette célébration, n’est pas sans nous rappeler Faustin DJAKO, initiateur de l’association catholique de soutien aux prêtres que nous célébrons aujourd’hui. Ici donc à Abobo-Doumé, une alliance a été scellée entre Dieu et notre peuple, une alliance dont Dieu ne s’est jamais départi, une alliance que nous voulons renouveler, en revenant aux sources à l’occasion de ce jubilé d’or. Mais comme vous le savez, toute alliance à un double sens : Dieu qui s’engage avec son peuple et réciproquement, engendrant des droits et des devoirs pour tous !

Frères et sœurs,

Dans la première lecture de ce jour qui relate l’histoire de l’alliance entre Dieu et son peuple, l’auteur nous enseigne que l’objet principal de l’alliance, sera l’écoute de la volonté de Dieu et sa mise en pratique. En effet, Dieu en s’engageant avec son peuple, leur avait promis une terre et cela est chose faite. Ainsi, Il a bel et bien tenu sa promesse envers son peuple ! Mais que dire du peuple ? Les propos contenus dans cette lecture laissent deviner aisément par le rappel des engagements pris par le peuple, que la fidélité à tenir ses engagements, n’a pas toujours été au rendez-vous ! Mais bien loin de délaisser son peuple infidèle, les mots de Moïse rappellent qu’en respectant ses engagements, Dieu fera en sorte que son peuple suscite l’envie des étrangers qui percevront sa richesse : ‘‘ il n’y a pas de peuple sage et intelligent comme cette grande nation ! Quelle est en effet la grande nation dont les dieux sont aussi proches que le Seigneur notre Dieu est proche de nous chaque fois que nous l’invoquons ?’’ Dt 4, 7-8

Cinquante années après que Dieu nous a fait la grâce d’avoir notre premier prêtre, nous pouvons être fiers qu’Il ait tenu ses promesses envers nous en nous donnant beaucoup de prêtres et même qu’Il soit allé au-delà de nos espérances, en faisant de certains de nos fils prêtres, de hauts dignitaires de son Église qui est en Côte d’Ivoire ! La relève, comme de jeunes pousses, est prometteuse aussi bien en quantité qu’en qualité ! Que le saint nom de Dieu soit toujours béni. Mais qui est le prêtre et quel est son message pour que nous décidions de célébrer pareil jubilé ? Il me vient à l’esprit ce chant !

Chant : Kasé kin min guè hè mon swuan Hwanté Yankan bi min Man guè lo romin, tèmè hè tchè sé min koli hoba té, hè hon min tèsa ipo mli hè hin min.                                                                          

Frères et sœurs,

‘‘Pris du milieu des hommes et établis en faveur des hommes, dans leurs relations avec Dieu, afin d’offrir des dons et des sacrifices pour les péchés, les prêtres vivent avec les autres hommes comme avec des frères. C’est ce qu’a fait le Seigneur Jésus : Fils de Dieu, homme envoyé aux hommes par le Père, il a demeuré parmi nous et il a voulu devenir en tout semblable à ses frères, à l’exception cependant du péché… Par leur vocation et leur ordination, les prêtres… sont, d’une certaine manière, mis à part au sein du Peuple de Dieu ; mais ce n’est pas pour être séparés de ce peuple, ni d’aucun homme quel qu’il soit…

Participant, pour leur part, à la fonction des Apôtres, les prêtres reçoivent de Dieu la grâce qui les fait ministres du Christ Jésus parmi les nations, assurant le service sacré de l’Évangile, pour que les nations deviennent une offrande agréable, sanctifiée par l’Esprit Saint.’’ Prebyterorum Ordinis n°2-3

Tel est le prêtre : un fils, un frère pris du milieu de nous, consacré par l’onction pour être celui qui nous mène à Dieu. A ce titre, l’une de ses missions, c’est d’appeler ses frères et sœurs à vivre une vie d’unité et de fraternité comme le Christ n’a eu de cesse de le faire durant son ministère !  C’est ici que je voudrais m’arrêter un instant sur l’impact de nos prédications à l’intérieur de nos communautés en proies si souvent à toutes sortes de turbulences !

En parlant de turbulence, je pense aux sempiternels problèmes de chefferie dans nos villages atchans ! C’est un constat : pour la plupart, nos chefs de villages sont des chrétiens ! D’où viennent donc les problèmes : cupidité ? avidité ? Le spectacle que nous offrons de plus en plus à nos concitoyens lors des successions générationnelles à la tête de nos villages, est des plus désolants : palabres à n’en point finir ; intransigeance ; propos malveillants ; divisions nées de ces mêmes palabres au point d’oublier que d’autres frères vivent et partagent avec nous le même espace géographique ! Que faisons-nous des appels de nos pasteurs à l’unité et à la fraternité ? Les écoutons-nous encore ? Notre foi au Christ ne doit-elle pas présider dans ces circonstances ?

Je pense aussi aux problèmes de la vente des terrains ainsi qu’aux problèmes d’héritage qui conduisent bien des fois à la mort tant morale que physique avec son lot d’échec social ! Comment l’appel à l’unité et à la fraternité que nous ne cessons de prôner à la suite du Christ, n’arrive-t-il pas à pénétrer nos cœurs de chrétiens, frères de Jésus, partageant un même idéal spirituel quand surviennent ces problèmes ?

Toujours à propos de turbulence, je pense à la politique et à l’engagement de nos frères et sœurs dans la gestion du pays ! Aujourd’hui et à la faveur du multipartisme, chacun milite là où son cœur et ses convictions l’emportent et c’est une bonne chose. Mais avez-vous remarqué avec moi l’existence de divisions entre nous, justement à cause de la politique ? Des amis d’hier sont ennemis aujourd’hui, se regardant en chien de faïence comme si l’invitation à la réconciliation, à la fraternité et à l’unité ne les concernait pas ! O cadres ressaisissez vous!

Puis-je me permettre d’invoquer les problèmes liés aux veuves que l’on renvoie comme si nous ne les avons jamais pratiquées ! Sur cette question, le poids de la tradition l’emporte aujourd’hui encore sur le poids de notre foi au Christ qui nous invite à considérer notre prochain, sans aucune exception, comme ‘‘un autre nous-même’’ ; que nous tenions compte avant tout de son existence et des moyens qui lui sont nécessaires pour vivre dignement, et nous garder d’imiter le riche qui ne prit nul souci du pauvre Lazare.

Oui, nous pouvons sortir de ces turbulences, si nous acceptons d’ouvrir davantage les portes de nos cœurs à la prédication qui nous invite à l’unité et à la fraternité ! Oui, nous devons sortir de ces turbulences car ‘‘‘nous avons l’impérieux devoir de nous faire le prochain de n’importe quel homme et, s’il se présente à nous, de le servir activement : qu’il s’agisse de ce vieillard abandonné de tous, ou de ce travailleur étranger, méprisé sans raison, ou de cet exilé, ou de cet enfant né d’une union illégitime qui supporte injustement le poids d’une faute qu’il n’a pas commise, ou de cet affamé qui interpelle notre conscience en nous rappelant la parole du Seigneur : ‘‘Chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait’’ Gaudium et Spes n°27, §1-2

C’est ici que le cantique que nous avons exécuté ensemble prend tout son sens :  Seigneur, jamais je ne peux être ton égal. Fais en sorte que l’humilité m’habite pour que je sois un enfant selon ton cœur.! Pour ma part, je reste convaincu que Dieu ne désespère de personne, qu’Il continue de nous faire confiance comme hier pour son peuple ! Désormais, tous, aspirons aux dons les meilleurs comme nous dit Saint Jacques dans la deuxième lecture de ce jour.

        Frères et sœurs,

        Dans cette lecture, Saint Jacques, en rappelant la vocation du chrétien appelé à renouveler sa vie à la suite de la découverte du vrai Dieu, insiste sur les conséquences concrètes de la Parole divine qui exige une pratique : la rectitude morale et l’aide apportée aux personnes écrasées de ce monde, sans quoi, tout chrétien vit dans l’illusion ! Or il ne sied pas pour ceux qui ont choisi Jésus pour Maître et Seigneur de leurs vies, de vivre et de se laisser bercer par pareille illusion : ce serait se mentir à soi-même !

En effet, l’homme heureux, c’est celui qui a entendu la Parole que Dieu a inscrite dans son cœur et qui y trouve le fondement de son existence. Par ailleurs, l’écoute attentive de cette Parole le rendra libre et fera de lui un témoin auprès des autres ! La qualité de son accueil de cette Parole se manifestera dans des actions concrètes, en particulier, celles qui visent à soulager les détresses. Ici, les belles paroles ne doivent plus prévaloir sur les actes concrets à poser !

        Chant : Binon man guê sehê. Binon man guê pôhê min whanté. Kasé aléli hê brèmonhi asémin whanté min Gnankan. Lohi non min mo pôhê

                     Chers confères dans le sacerdoce ministériel,

                     Que puis-je te donner si ce n’est ce que ta main m’a donné ? Si les paroles de ce chant valent pour nos frères à qui je viens de faire cette adresse solennelle, reconnaissons qu’elles valent certainement pour le double en ce qui nous concerne ! En effet, qui sommes-nous et quel est notre mérite pour que Dieu ait décidé de porter son regard sur nous, pour en faire les intendants de ses mystères ? Avons-nous répondu toujours généreusement à l’appel de Dieu dans le service de nos frères et sœurs ? La routine ne s’est-elle pas installée dans nos propres rangs, les années se succédant les unes aux autres, au point de faire du sacerdoce une profession plutôt qu’un service à rendre à nos frères au nom de Dieu qui nous a choisis et appelés ? Ne sommes-nous pas devenus comme les pharisiens et les scribes de l’évangile ? L’appel à une profonde introspection pour discerner dans les événements, les exigences et les requêtes de notre temps, quels sont les signes véritables de la présence ou du dessein de Dieu, doit nous rejoindre tous autant que nous sommes : évêques, prêtres, diacres, religieux et religieuses, consacrés de ce peuple nôtre !

 

                     Dans l’évangile de ce jour, on assiste à un affrontement brutal entre Jésus et les pharisiens : ‘‘hypocrites… ce peuple m’honore des lèvres, mais son cœur est loin de moi. Il est inutile, le culte qu’ils me rendent ; les doctrines qu’ils enseignent ne sont que des préceptes humains ! Vous laissez de côté le commandement de Dieu pour vous attacher à la tradition des hommes.’’ Quel drame que d’entendre ces paroles de la bouche du Seigneur ! Notre responsabilité est donc ici engagée pour le prochain centenaire, dont nos actions d’aujourd’hui doivent être le levain!

 

                     Dans un monde où le bruit des moteurs se mêle aux hurlements des radios et télévisions, serions-nous capables de nous reconstituer des zones de silences pour retrouver Dieu ? Plus que jamais, je crois que notre horizon moderne a besoin de désert, car Dieu ne se trouve pas dans le vacarme, Lui qui nous invite à redevenir une seule famille quelles que soient nos différences. Le désert dont je fais mention ici ne saurait être assimiler au fait de se laver les mains comme hier pour Ponce Pilate car à force de trop se laver les mains, l’on finit par rester en dehors de la vie du monde !

 

                     Vous le savez bien, les membres d’une famille ne se choisissent pas eux-mêmes. Les chrétiens que nous sommes, doivent comprendre que ce qui fait notre unité, notre foi au Christ, est plus grand que tout ce qui peut nous diviser. En ce sens, et comme dans toute famille, nous devons favoriser la communication. L’amour doit se dire et la tendresse doit s’exprimer en développant une saine intimité. C’est à ce prix que nous tracerons efficacement les jalons de notre futur centenaire que je voudrais prophétiser ,par anticipation ,fructueux à tous égards pour notre peuple, pour notre pays et pour chacun de ses habitants !

Excellence,
Révérends Pères,
Frères et sœurs,

                     Sachez que la construction d’une famille nécessite un engagement généreux de tous ses membres ; elle est un défi lancé au temps ,par la décision de vivre la fidélité entre époux et envers le Créateur, un pari fait sur l’amour sans regarder en arrière et en prenant les moyens de rester fidèle, en cessant de songer à son unique épanouissement et à son unique confort. Il s’agit en fait de s’engager au service de la société toute entière afin d’obtenir ensemble, les améliorations dont nous avons tous besoin.

 

Dieu a besoin des familles, comme il en eut besoin pour accueillir son Fils. La famille, non seulement est chargée de donner la vie et d’éduquer les fils de Dieu, mais aussi, elle est le creuset où l’on apprend à se socialiser ! Peuple atchan : vivons désormais en tant que famille en nous rappelant les paroles du Christ: ‘‘tout royaume divisé contre lui-même, court à la ruine ; aucune ville, aucune famille, divisée contre elle-même, ne se maintiendra’’ (Mt.12, 25). Écoutons à ce propos le Pape émérite Benoît XVI: ‘‘le visage de l’évangélisation prend aujourd’hui le nom de réconciliation, ‘‘condition indispensable pour instaurer en Afrique des rapports de justice entre les hommes et pour construire une paix équitable et durable dans le respect de chaque individu et de tous les peuples ; une paix qui […] s’ouvre à l’apport de toutes les personnes de bonne volonté ,au-delà des appartenances religieuses, ethniques, linguistiques, culturelles et sociales respectives’’ AM 174

 

Célébrerle premier cinquantenaire du sacerdoce atchan, c’est se souvenir de nos aînés, en particulier de Monseigneur TANON Akwadan Jean Baptiste, cet éminent musicien, grand promoteur post-Vatican II du chant sacré en Côte d'Ivoire, avec de nombreuses compositions à son actif ; qui ne se rappelle ce pasteur avisé qui a su prendre de grands risques pour l’ouverture de nombreux lieux de cultes érigés aujourd’hui en paroisses dans notre Archidiocèse d’Abidjan ?

 

Honneur à toi, notre premier de cordée ! Honneur à vos successeurs qui marchent dans vos pas, en chancelant mais qui arriveront certainement à bon port ! Comment oublier ceux des nôtres, évêques, prêtres, religieux et religieuses, trop tôt arrachés à notre affection ? Comment ne pas faire ici mention de celui qui fut le premier pasteur de ce Diocèse qui nous accueille, Monseigneur Laurent AKRAN Mandjo, d’affectueuse mémoire et dont nous avons célébré le premier anniversaire de sa naissance au ciel il y a seulement quelques jours ? Ma pensée va aussi à l’endroit de tous les cadres qui ont porté sur les fonts baptismaux l’association catholique de soutien aux prêtres atchans, ceux encore en vie, de même que ceux partis vers la maison du Père Éternel ! Que tous reçoivent dès à présent de Dieu, la récompense promise aux bons et loyaux serviteurs !

 

Comme vous le savez certainement, toute œuvre, toute action qui prend sa source en Dieu, trouve nécessairement en Lui son achèvement ! Qu’il en soit ainsi pour nous désormais ! 

Bonne fête à tous ! Et que Dieu fasse du prochain centenaire une source merveilleuse d’abondantes grâces pour nous, où que cette célébration nous trouve !  Soyons tous bénis, aujourd’hui, demain et toujours, amen

 

+ Jean Pierre Cardinal KUTWÃ

Archevêque d’Abidjan