BILAN DU PRESIDENT SORTANT DES EVEQUES CATHOLIQUES DE COTE D’IVOIRE
Chers Frères dans l'épiscopat,
Le mandat que vous m'avez confié, il y a 3 ans s'achève.
Laissez-moi vous remercier pour cette marque de sympathie et de confiance à laquelle je suis resté très sensible et dire ma gratitude à tous ceux qui, avec moi Archevêques ou Évêques, ont partagé de lourdes responsabilités dans le groupe. Un grand merci aux membres du Conseil permanent et au Conseil de présidence qui m'ont accompagné pendant ces 3 années riches en activités,
dans l'intérêt de la collégialité épiscopale.
Encore une fois, permettez-moi, pour que nul n'en ignore, de féliciter le Secrétariat Général et Secrétaire pour leur présence au travail. On ne le dira jamais assez, le dynamisme d'une conférence épiscopale repose en grande partie sur le travail en amont et en aval du Secrétariat Général, comme mémoire et comme boussole de l'Assemblée des Évêques. Si j'ai pu apporter une Pierre à l'édifice, c'est de notre collégialité épiscopale, c'est une réalité eux qui ont activement concouru.
Mon bilan s'articule autour de 8 points, à savoir :
. Le fonctionnement de la conférence,
. Le plan stratégique,
. L'Académie catholique, les investissements,
. Le fond national catholique,
. Les événements de l'église locale, les dossiers de la conférence,
. L'acquisition de terrain.
I. Fonctionnement de la conférence
La Conférence des Évêques Catholiques de Côte d'Ivoire fonctionne grâce aux activités des organes qui la composent.
Depuis le début de ce deuxième mandat, toutes les réunions du Conseil permanent et toutes les Assemblées plénières ont tenu leurs promesses. Ces rencontres ont permis de faire des propositions, de prendre des résolutions et de les traduire en actions concrètes pour la bonne marche de notre institution commune et de notre Église locales. Si je peux me féliciter des avancées notables dans plusieurs commissions épiscopales, Je déplore, toutefois, le fait que certains peinent à réunir les membres de leur équipe pour s'employer à faire des analyses pertinentes et des propositions à soumettre à l'Assemblée plénière.
À l'heure de mon bilan, je voudrais remercier très cordialement les commissions qui ont pris des initiatives audacieuses pour la marche des institutions de notre Église. Je remercie tous les Présidents de commissions qui s'impliquent personnellement dans la résolution des problèmes et la proposition des solutions idoines au bon fonctionnement de leurs départements respectifs. Le travail accompli a permis à notre Église de bénéficier d'une expérience dans la compréhension des enjeux qui sont liés à ces secteurs d'activités et de prendre la mesure des imperfections et des carences auxquelles nous sommes confrontés. Je souhaite de tout cœur, que tous les présidents de commissions, notamment ceux qui seront soit réélus, soit élus, s'engagent à plus de vigilance vis-à-vis de la gouvernance des Secrétariats exécutifs nationaux, des Directions et des Aumôneries nationales. Je plaide également en faveur d'une bonne représentativité de l'Église en Côte d'Ivoire au sein des Conseils d'administration de tous les organes de la Conférence épiscopale, Bien entendu là où cela existe. Il est important, en effets que ces Conseils reflètent le visage d'une Église synodale.
2. Le Plan stratégique quinquennal
Comme vous le savez, ce Plan a été providentiellement mon cheval de bataille dans notre projet commun au cours des deux mandats qui vous a plu de me confier. Outre les acquis de chaque diocèse en matière de planification des réalisations, il nous a permis au plan national de réaliser des façon collégiales, la Cité de la paix, de mettre en route la péréquation et de publier au cours de mon deuxième mandat, deux lettres pastorales, respectivement sur la Réconciliation sur l'Éducation. Il n'est pas encore évalué, mais il le sera certainement avant l'échéance de l'année en cours. La résolution numéro 12 de la 122e Assemblée plénière dispose que »la CECCI décide de poursuivre la méthode de travail du Plan stratégique quinquennal pour les cinq prochaines années.
Avant cette relance, j’exhorte, d'ores et déjà chacun de nous a relevé le défi de notre implication personnelle, de celui de l'implication des curés en particulier par rapport à l’opérationnalisation effective du plan. J'insiste par ailleurs sur la nécessité de former les membres des Comités de pilotage diocésains par le Comité national afin de renforcer l'appropriation de cette méthode de travail et éventuellement, l'organisation des visites de terrain ciblés auprès des diocèses à plus fiable faible appropriation.
3. L'Académie catholique de Côte d'Ivoire(ACACI)
Fruit d'une grande intuition des Évêques catholiques de Côte d'Ivoire, l’ACACI est une société savante appelée à exercer un « apostolat de l'intelligence » au service de la foi catholique. Elle s'inscrit donc rigoureusement dans le cadre de la mission prophétique de l'Église, afin de contribuer à penser la complexité de notre société et du monde à la lumière de l'Évangile et du discours social de l'Église. C'est la raison pour laquelle elle regroupe des intellectuels catholiques, experts en divers domaines de compétences.
Depuis l'accord de l'agrément par le Ministère de l'Intérieur, en 2021, elle a effectué sa rentrée académie solennelle le 12 janvier 2022 à la CERAO- CPM à Abidjan, avec une conférence inaugurale sur « les causes des conflits en Afrique noire ». Elle a reçu la visite du Président-Fondateur de l’Académie catholique de France, le Père Philippe CAPELLE- Dumont, qui a prononcé une série de conférences au siège de la CECI et à la Faculté de Philosophie de l’UCAO.
L'ACACI a travaillé au renforcement des capacités théologiques, doctrinales et ecclésiales de l'ensemble de ses membres, pour leur permettre de mieux positionner cette société savante comme une voie catholique dans l'opinion publique ivoirienne. Nous en attendons encore beaucoup : notamment la complétude du processus de recrutement des membres et la production d'œuvres rattachées à la foi catholique, dont l'étude approfondie que la résolution numéro 44 de la 122è Assemblée plénière leur a confié relative « aux défis démocratiques et socio-politiques de la Côte d'Ivoire actuelle (cycle électorale, code électoral, découpage électoral, etc.), afin d'éclairer les évêques sur les problèmes soulevés.
4. investissements
4.1 La cité de la paix : elle est en voie d'achèvement. Les travaux de construction des 8 immeubles R +1 sont complètement achevés. Sont en cours d'achèvement la construction des deux piscines, le club House et les travaux de voirie et réseaux divers.
4.2. Le bâtiment national-catholique : la construction du 2e étage vient d'être achevée, qui comprend 7 chambres dont 2 avec salon, une salle à manger deux fois plus grande que celle du premier étage et un oratoire en perspective. Nous prévoyons déménager les bureaux du Secrétariat Général dans ce bâtiment, au Rez-de-chaussée, de sorte à transformer les bureaux actuels en chambres pour les évêques émérites.
Il est à noter que les délais initialement impartis dans la réalisation de ces 2 ouvrages ont été malheureusement largement dépassés en raison de nombreux imprévus, avec bien évidemment des coûts induits.
5. le Fonds national catholique
Il n'a pas été possible, au cours de mes 2 mandats, d'atteindre le cap du milliard estimés par an. Toutefois, l'on note une progression sensible d'année en année dans la collecte des fonds. À titre d'exemple, nous sommes. Passer de plus de 500000000 de francs en 2021 à 600000000 de francs pour la campagne 2022. Cela augure d'une bonne perspective. Pourvu que les évêques n'aient pas honte de parler d'argent et d'encourager les curés et les Conseils pastoraux et de gestion à relayer la vision de la Conférence sur la question de l'autonomie solidaire.
Après la construction de la cité de la paix, il nous faudra certainement prendre le temps de la réflexion pour mieux reconstituer le fonds en vue d'investissement intelligent et porteur, en songeant aux fonds de pension des prêtres et à la péréquation nationale des honoraires de messe, il me plaît ici de rappeler que les diocèses doivent impérativement s'acquitter de leur cotisation annuelle si nous voulons vraiment atteindre les objectifs fixés.
6. Événements de l'église locale.
a. le Synode sur la synodalité,
Le pape François ouvrait le 9, les 9 et 10 octobre 2021 à Rome, le Synode sur la synodalité dans l'Église sur le thème suivant : » Puis l'Église synodale : communion, participation et mission ».
Le processus synodal mise en œuvre à l'appel du Saint-Père a mobilisé tous les diocèses en Côte d'Ivoire. Du 17 octobre 2021 au 31 mai 2022, des équipes se sont réunies à des échelles variées. L'équipe nationale de contact a dans un premier temps rassemblé à Yamoussoukro, tous les Vicaires généraux et un représentant de laïc par diocèse pour présenter la vision du souverain pontife et les objectifs relatifs à ce synode. Cette première rencontre a constitué le levier pour plusieurs autres rencontres, avec des Équipes sacerdotales diocésaines et des communautés religieuses, en vue d'expliquer le document de travail et le vadémécum du Synode
Au niveau des diocèses et dans le cadre des consultations à la base, ce sont les mouvements, les congrégations religieuses, les institutions et les paroisses qui ont été mobilisées pour répondre aux questionnaires contextualisés par l'Équipe nationale des contacts. Ensuite, un travail de synthèse et discernement a été effectué à l'échelle des diocèses et transmis au niveau national qui l’a acheminé au Secrétaire général du Synode à Rome. Après la restitution à un groupe d'évêques représentant l'épiscopat et une messe de clôture de la phase nationale à Saint Jean de Cocody, le 21 juillet 2022, une fidèle laïque a représenté l'Église en Côte d'Ivoire à la phase continentale à Addis-Abeba en Éthiopie, du 1er au 6 mars 2023. Le processus synodal, dans sa phase nationale, a connu un engouement certain auprès de tous ceux qui ont participé aux consultations. Monseigneur Marcellin KOUADIO sera notre délégué au Synode en octobre 2023 à Rome.
b. Relation, Saint-Siège- Église en Côte d'Ivoire
Le Nonce apostolique
Avec la nomination de Monseigneur Paolo Borgia, c'était la deuxième fois en moins d'un an que le pape François choisissait un chef pour conduire la diplomatie vaticane en terre ivoirienne. Ce qui traduit l'intérêt du Saint-Siège pour l'Église catholique dans notre pays. Nous en souvenons, nommé à ce poste le 2 février 2019, Monseigneur Anté JOSIC n'avait pas pu rejoindre Abidjan en raison d'un accident dont il a été victime le 7 avril en Croatie. Monseigneur Borgia avait présenté ses lettres de créances le 3 janvier 2020, à travailler à l'excellence des relations de la Côte d'Ivoire et le Saint-Siège : j'en veux pour preuve la célébration des 50 ans de relations d'amitié entre les deux États, en 2022 et la visite du chef de l'État ivoirien au Vatican. Il a quitté notre pays pour le Liban au bout de 3 ans de présence. Un déjeuner lui a été offert le 2 octobre 2022 au siège de la Conférence des évêques catholiques de Côte d'Ivoire.
L'accueil du cardinal Parolin, secrétaire d'État au Saint-Siège.
À l'occasion de la visite en Côte d'Ivoire pour la célébration des 50 ans de coopération et le sacre de Monseigneur Mambé en mai 2022 le Cardinal Parolin a été reçu à déjeuner au siège de la Conférence des évêques catholiques de Côte d'Ivoire. Au-delà de la chaleur de cette visite et de l'accueil réservé aux Secrétaires d'État, nous avons déploré l'absence d'un tête-à-tête avec l'Épiscopat.
c. Provisions des diocèses vacants
Nous pouvons désormais nous réjouir et rendre grâce au Seigneur d'avoir permis à avant la fin de mon mandat, la provision de tous les sièges vacants. Il s'agit de Bondoukou, Odienné, Yamoussoukro, et récemment, Katiola. Je saisi l'occasion de ce bilan pour féliciter chaleureusement les nouveaux pasteurs propres de ces diocèses, et les assure de mes prières ferventes pour un épiscopat fécond.
d. Relations Église- État.
Depuis la mémorable rencontre avec le chef de l'État, le 19 février 2020, au Petit Palais du plateau, nous pouvons nous réjouir de l'excellence des rapports avec le gouvernement. La visite du secrétaire d'État du Saint-Siège a davantage renforcé nos liens de collaboration avec l'État, sans négliger les initiatives internes entre le Conseil de Présidences de la Conférence des évêques catholiques de Côte d'Ivoire et certains membres du gouvernement. Nous le savons, le Concile Vatican II, « témoin et guide de la foi de tout le peuple de Dieu rassemblé par le Christ a donné la preuve de l'assaut de sa solidarité, de son respect, de son amour à l'ensemble de la famille humaine, en dialoguant avec elle sur différents problèmes, en les éclairant, à la lumière de l'Évangile ». Je crois, avec le saint concile que nous devons « offrir aux gens humains la collaboration sincère de l'Église pour l'instauration d'une fraternité universelle qui réponde à cette vocation ». J’exhorte mon successeur à mettre tout en œuvre pour que l'excellence de ces relations soit sauvegardée.
e. Relations avec les autres religions.
Une nouvelle plateforme d'échange entre les guides religieux de Côte d'Ivoire est en cours de création, connue pour l'instant sous l'appellation « Alliance des Religions pour la paix en Côte d'Ivoire ». Au cours de la 122e Assemblée plénière de la Conférence des évêques catholiques de Côte d'Ivoire, par Résolution 42, a décidé de se donner du temps pour approfondir la question de l'appartenance institutionnelle » à ladite Alliance. Pour cette raison, les statuts de l'Alliance seront probablement analysés par la Commission juridique de la Conférence des évêques catholiques de Côte d'Ivoire, avant toute décision définitive. Pour ma part, je souhaite qu'en gardant toujours à l'esprit la vision de la Conférence des évêques catholiques, l'on ne se mette pas à mal non seulement la dynamique qui a été impulsée à ce groupe des religieux, mais aussi et surtout le nécessaire dialogue interreligieux dont l'Église catholique a été toujours l'avocate.
f. Événement malheureux
Le décès de Monseigneur Bruno KOUAME. Monseigneur Bruno KOUAME, évêque émérite d'Abengourou, est décédé le 17 mai 2021 au CHU de Bouaké, à l’Age de 94 ans, et inhumé à la cathédrale Abengourou, le 18 juin 2022. Le rappel à Dieu de Monseigneur Bruno KOUAME est intervenu moins d'un an après les décès de Monseigneur Pierre-Marie Coty, le 17 juillet 2020, et de Monseigneur Laurent Akran MANDJO, le 25 août 2020. Je saisi l'occasion de ce bilan pour vous remercier sincèrement pour toutes les marques d'affection données aux familles de nos illustre disparus, mais surtout pour la collégialité et la communion manifestée en ces circonstances douloureuses. Avec vous, je prie pour que nos frères évêques défunts entrent tous, entrent dans la paix et la lumière du Dieu Vivant, et que la semence de leurs œuvres féconde la vie de l'Église.
Le décès du technicien de surface du siège de la conférence : je ne saurai passer sur silence, le rappel à Dieu de celui qui fut pendant de nombreuses années, 26 ans au service de notre Secrétariat général comme technicien de surface : M. Théophile EGUE NGUESSAN. Qu'il repose en paix !
7. les dossiers de la Conférence
Les nouveaux statuts ont été approuvés par le Saint-Siège et le projet d'Accord -cadre entre la République de Côte d'Ivoire et le Saint-Siège, transmis à la nonciature apostolique, après quelques amendements, va désormais faire l'objet d'études entre les représentants des États. Le protocole sur les abus sur mineurs et personnes vulnérables ainsi que la Ratio Nationalis des séminaires sont également en instance de recognitio par les services compétents du Saint Siege.
8. L'acquisition de terrains
a. Abadjin-Kouté
Don de la communauté catholique d’Abadjin-Kouté, et d'une contenance de 00 hectare, 64 ares et 41 centiares, le terrain connaît un début de clôture aux fins de la sécuriser avec un coût provisoire de 8.300.000 francs CFA. Malheureusement, il est encore occupé par des commerçants qui s'y étaient installés de longue date.
b. Bingerville
La 122è Assemblée plénière à entériner le projet d'acquisition de la maison des Sœurs Filles de Marie Vierge Immaculée, à Bingerville, par les résolutions du 19, 20, 21 et 22, avec l'engagement de verser au Notaire la somme de 50.000.000 de francs CFA pour consolider son engagement après un premier versement des 6.000000 FCFA. Je pense pour ma part qu'il n'est jamais trop tard pour bien faire. Un rétropédalage ne constituerait pas une honte de trop, si tant il est qu'on veut acquérir des terrains en vue de réaliser des ouvrages à notre goût sans trop de contraintes de modifications et d'adaptation onéreuses.
c. Yamoussoukro
Après l'abandon du terrain de 13 hectares dans le village d'Akpessèkro, à 10 km de Yamoussoukro, sur l’axe Yamoussoukro- Sinfra, nous nous étions engagés sur le projet d'acquisition d'un terrain du domaine de la basilique aux fins d'y construire une unité universitaire des sciences médicales. Nous avons malheureusement le statu quo en la matière. Tout dernièrement à Bouaké, nous avons confié de nouveau à l'ordinaire de Yamoussoukro et ses collaborateurs le soin de nous trouver un ou des terrains. Il est important que nous soyons conséquents dans nos prises de décisions et que nous puissions travailler avec célérité, justesse, car l'évolution de la société ne nous attend pas. En raison des perspectives d'avenir et de l'extension de cette ville, nous sommes, je crois, condamnés à assurer notre présence à Yamoussoukro.
CONCLUSION
Excellences, chers frères dans l'épiscopat,
Au terme de ce bilan, il apparaît nettement que la plupart des actions préconisées ont été réalisées, souvent même au-delà de nos prévisions, et cela grâce aux efforts de tous. Cependant, à côté de ces résultats encourageants, beaucoup restent encore à faire pour que notre commission puisse se raffermir comme il se doit. C'est pourquoi je vous exhorte, intensifier la collaboration entre diocèse d'une même province ecclésiastique et entre diocèse au même niveau de la Conférence, à renforcer les actions directes dans différents champs pastoraux, à travailler en synergie avec toutes les Commissions épiscopales car il est primordial que nous restions solidaires pour le plus grand bien de l'Église en Côte d'Ivoire. Au nouveau Président qui sera élu, je souhaite la même collaboration que vous m'avez accordée dans notre intérêt et celui de notre collégialité.
Il n'est pas impossible de faire table rase des expériences acquises. Les avancées obtenues comme les insuffisances et les faiblesses constatées paraissent clairement devoir nourrir la marche actuelle de notre Conférence pour nous permettre de prendre des dispositions qui s'imposent.
En réitérant mes plus vifs remerciements aux Présidents de commissions, au Secrétariat Général et à tous les Secrétaires exécutifs et Directeurs nationaux, aux petits personnels de la Conférence, je souhaite à la nouvelle équipe dirigeante la plus grande réussite pour la gloire de Dieu et la communion au sein de cette Église véritablement synodale.
Fait à Agboville le 2 juin 2023.
Monseigneur Ignace Bessy DOGBO
archevêque métropolitain de Korhogo.
Président sortant de la Conférence des Évêques Catholiques de Côte d'Ivoire.