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RENTREE PASTORALE 2011 – 2012 MESSAGE DE Mgr Jean Pierre KUTWÃ

THEME : APPROFONDISSONS NOTRE FOI CATHOLIQUE FACE AUX EXIGENCES DE NOTRE BAPTEME
LA NECESSITE DE VIVRE LES EXIGENCES DU BAPTÊME

Les raisons d’une reconduction du thème pastoral.

La crise a révélé que les catholiques ont failli à leur devoir de témoins de la foi et de la charité chrétienne. En nous l’homme déchu, l’homme ancien a prévalu, alors que nous sommes par le baptême des êtres spirituels. Nous avons encore une fois laissé notre nature humaine, créée pourtant à l’image de Dieu, au pouvoir des effets néfastes du mal et ce, au détriment de la grâce baptismale reçue au moyen de notre immersion dans la mort et la résurrection du Christ, au détriment du salut accordé dans le sang versé pour la nouvelle Alliance conclue par le Christ sur la croix. Notre état de chrétiens exigeait plutôt de nous que nous construisions chaque jour un peu plus notre ressemblance à Dieu en Jésus Christ, dans le témoignage héroïque de notre foi et de la charité chrétienne, mais hélas ! Nous avons baissé les bras.



I_) LA GRACE DU BAPTÊME.
Dieu, après le péché des origines, a voulu racheter l’homme par le bain de la nouvelle naissance pour rétablir dans son harmonie première la création déchue par le péché. Ainsi le disait Jésus à Nicodème à qui il indiquait qu’il fallait le baptême de l’eau et de l’Esprit pour redevenir une créature nouvelle (cf. Jn 3), créature qui n’est autre que celle qu’il a voulue dès les premiers jours de la création lorsque dans un amour fou (cf. Gn 1) comme le dirait également Jésus dans Jean (cf. Jn 13, 1), il a créé les mondes ainsi que l’être humain à son image comme à sa ressemblance.

Saint Paul le révèle ainsi aux Ephésiens (1,3-7) :
« Béni soit Dieu, le Père de Notre Seigneur Jésus Christ : il nous a bénis de toute bénédiction spirituelle dans les cieux en Christ. Il nous a choisis en lui avant la fondation du monde pour que nous soyons saints et irréprochables sous son regard, dans l'amour. Il nous a prédestinés à être pour lui des fils adoptifs par Jésus Christ ; ainsi, l'a voulu sa bienveillance à la louange de sa gloire, et de la grâce dont il nous a comblés en son Bien-aimé : en lui, par son sang, nous sommes délivrés, en lui, nos fautes sont pardonnées, selon la richesse de sa grâce ».

a) Il nous a béni de toute bénédiction spirituelle dans les cieux en Christ.
Le baptême en effet nous a conféré tous les dons de l’Esprit Saint pour que nous soyons présentés à Dieu comme les bénis du Père de la création (Gn 1, 28). Dieu, en nous concevant avec bonté et amour, fait de nous des responsables de l’équilibre de toute la création au travers de l’accomplissement des charges qu’il nous a confiées.

Outre que dans le baptême, nous sommes comblés de toutes sortes de biens, nous revêtons le Christ, en devenant un autre Christ, un homme véritable image de l’Image de Dieu, Jésus, aîné d’une multitude de frères (cf. Rm 8, 29), comme le dirait Paul aux Colossiens (1, 15), c’est-à-dire un être rendu conforme au Christ (cf. Rm 8, 29).
Il nous a choisis en lui avant la fondation du monde.

Le baptême, porte du salut, est l’action visible de l’Eglise par lequel Dieu exprime un choix. Nous sommes choisis par Dieu en vue de l’adoration véritable en esprit et vérité. En nous, Dieu a opéré le choix pour le connaître et le suivre, pour l’aimer et le servir dans les autres (1 Jn 1-2). Ainsi tout notre être se comprend comme totalement tourné vers le Fils. Jésus a dit en effet : « ce n’est pas vous qui m’avez choisi, c’est moi qui vous ai choisis et établis afin que vous partiez et donniez du fruit » (Jn 15, 16).

Par ailleurs, par le baptême, nous sommes membres du Corps du Christ, c’est-à-dire de l’Eglise, par conséquent nous sommes membres les uns des autres, et n’avons de dette que l’amour les uns envers les autres, à la manière dont Paul parle de l’amour conjugal aux chrétiens d’Ephèse : « C’est ainsi que le mari doit aimer sa femme comme son propre corps en cherchant à la rendre sainte, splendide, sans tache, ni ride, ni aucun défaut, irréprochable » (cf. Eph 5, 26-28).

En effet Dieu est amour (1 Jn 4, 8), et si nous sommes récréés par le baptême image de Jésus qui Lui est Image du Père, le Dieu invisible (Col 2, 15), notre vie chrétienne ne saurait croître en dehors de l’amour sans lequel nos actes n’ont aucune valeur sinon que marqués par la déchéance due au péché.

b)La sainteté irréprochable sous le regard de Dieu, dans l'amour, est non seulement la marque indélébile de notre baptême parce que le Seigneur est saint, mais le cheminement de toute vie baptismale : un chemin d’engagement à vivre dans la cohérence que notre baptême nous fait assumer.

Prédestinés à être pour lui des fils adoptifs par Jésus Christ, en lui, par son sang, nous sommes délivrés, en lui, nos fautes sont pardonnées.
Le premier homme avait péché (cf. Gn 3, 6), le chrétien devenu fils adoptif de Dieu par le baptême (cf. Ga 4, 5-7) ; (Eph 1, 4-5), est une créature nouvelle dans le Christ, en qui le vieil homme, l’homme ancien a cédé la place à l’homme nouveau. En lui habite le Saint Esprit de Dieu (cf. 1 Co 6, 19) pour réaliser son union au Christ et par le Fils au Père, pour lui communiquer la plénitude de la divinité. C’est par l’Esprit que l’homme réalise en Christ la ressemblance à Dieu car c’est par lui que se communique et s’accomplit tout don (1 Co, 12, 11). En lui, la Très Sainte Trinité communique la grâce sanctifiante, la grâce de la justification qui le rend capable de croire en Dieu, d'espérer en Lui et de L'aimer
Libérés du péché, engendrés comme fils dans le Fils, incorporés à l’Eglise par un caractère indélébile qui nous configure au Christ : voilà ce que fait de nous le baptême posé comme nécessaire au salut de tout homme.



II_) LA NECESSITE DE VIVRE LES EXIGENCES DU BAPTÊME
pour une vie chrétienne authentique qui témoigne de la foi, de l’espérance et de la charité.
Le baptisé est tenu de professer devant les hommes la foi que par l'Église, il a reçue de Dieu (LG 11).

Ecoutons ce que nous dit st Mathieu 28,19 :
«  Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit.»


Notre vie de baptisé au cœur des vicissitudes et des crises de notre pays nous engage aujourd’hui encore à révéler notre identité de chrétien, parce que le sacrement de baptême engage tout fidèle qui le reçoit dans un devoir d’artisan d’une société en cohérence avec le dessein du Créateur (Cf. Gn 1, 28).

a) Artisan d’unité et de paix

Par le baptême, nous sommes intégrés dans la grande famille des enfants de Dieu, animée par le même esprit, et conduite par un unique Pasteur : Jésus-Christ. Comme les membres du corps sont unis et solidaires entre eux, et ne font qu’un, ainsi, nous avons le devoir, nous qui participons au grand corps de l’Eglise, de prendre toujours part à la construction de l’unité et de la paix.

Les évènements vécus ont, en effet, semé, parmi nous un pernicieux venin : tensions, dissensions, division, rancœurs, haines. Aussi, au nom de notre baptême, quel que soit le mal qu’on nous ait fait, devons-nous nous préparer à pardonner. Avec l’espérance dans le cœur, nous sommes appelés, au nom de Jésus et avec la puissance de son Esprit, à devenir une Eglise fraternelle. Cela veut dire qu’il nous faut, aujourd’hui, et là où nous sommes, nous engager ensemble sur le chemin du pardon, de la réconciliation et de la fraternité que Jésus a ouvert. Il nous assure qu’avec la puissance de son alliance de fraternité, il nous aidera à tuer la haine et à chercher comment construire l’unité, la paix et la solidarité dans notre pays.

Bien que l’horizon reste sombre, du fait de l’insécurité, c’est maintenant le moment favorable où le Seigneur vient chez nous, comme un opprimé, un rejeté. C’est maintenant le moment favorable de penser à la fraternité évangélique. C’est aussi le moment du choix : la mort (la discorde, la division, l’exclusion, le rejet) ou la fraternité (le pardon, la réconciliation, la solidarité dans la joie et la souffrance).

Etre une Eglise fraternelle est une grande chose, mais un vrai combat. Même parmi nous, certains, s’ils s’écoutent eux-mêmes, n’accepteront pas ce chemin. En effet, ouvrir le chemin du pardon, de la réconciliation et de la fraternité, au nom de Jésus, est un don et une grande entreprise. Aussi, le Seigneur nous dit-il clairement que même si nous devons passer par la souffrance, nous n’avons rien à craindre : Lui a vaincu le monde (Jn 16,33). Lui qui nous a montré ce chemin en pardonnant sur la croix ne nous abandonnera pas : « Et moi, je suis avec vous, pour toujours, jusqu’à la fin des temps (Mtt28, 20).

(PRÊTRES)
Nous prêtres, rassemblés ici, à Bingerville, au nom de Jésus, pouvons dire comme les délégués de Jérusalem, « L’Esprit et nous » avons découvert que nous devons nous engager, aujourd’hui, sur le chemin de la réconciliation que Jésus nous demande de suivre. Ce chemin, à la vérité, n’est pas quelque chose que nous pouvons découvrir par notre propre force ou intelligence. Le Seigneur, qui voit notre misère, entend les pleurs de son peuple, connait notre souffrance, veut nous sortir réellement de notre esclavage.

b) Un pardon nécessaire

Soyons des hommes de bonne volonté, dans notre paroisse, nos institutions, nos communautés, dans notre famille, notre voisinage, notre communauté ecclésiale de base, notre groupe de prière ou associations, … Soyons également des hommes de bonne volonté, même avec les membres des autres confessions religieuses. Ce sont autant de lieux et de moments où la paix se fait au jour le jour avec tous ceux que Dieu place sur notre route. Nous avons à rechercher la paix avec tous nos frères quelles que soient leurs origines et leurs croyances. Nous ne pouvons y parvenir que dans la vérité et en puisant dans les ressources de notre histoire et de nos cultures respectives qui regorgent de symboles, de rites et de proverbes qui insistent sur la nécessité de se réconcilier.

Et la vérité nous demande de reconnaître, quelles qu’en soient les raisons, que nous nous sommes faits mal et que tous, nous sommes responsables, à un degré ou à un autre, de ce qui nous arrive. Personne n’a de pierre à jeter aux autres. Chacun a besoin de pardonner et d’être pardonné.

c) Ecoute et compréhension

(PRÊTRES) Pour moi, prêtre investi de la noble mission de réconciliation, l’heure a sonné de revenir à la parole de Paul à Timothée (2Tm4, 1-5) : « Je te le demande solennellement, devant Dieu et devant Jésus Christ qui jugera les vivants et les mort, je te le demande, au nom de la venue du Christ et de son royaume : prêche la Parole et annonce-la avec insistance, que l’occasion soit favorable ou non, persuade, adresse des reproches et encourage en enseignant avec une patience parfaite. Car le temps viendra où les hommes ne voudront plus écouter le véritable enseignement, mais ils suivront leurs propres désirs et rassembleront auprès d’eux une foule de maîtres qui leur diront ce qu’ils désirent entendre. Ils n’écouteront plus la vérité. Ils s’en détourneront pour porter leur attention sur les légendes.

Mais toi, demeures maître de toi-même en tout, supporte ta souffrance, fais ton œuvre de prédication de la Bonne Nouvelle qui n’est rien d’autre que celle de l’amour et accomplis entièrement ton devoir de serviteur de Dieu. » En ces temps qui sont les nôtres, exercez avec plus de joie et d’empressement le ministère de l’écoute et de la confession.

Dans la fraternité à bâtir, les responsables de l’Eglise que nous sommes sont les serviteurs de leurs frères. Par nos paroles et nos actes, nous devons donner la vie. Nous sommes inviter à faire nôtre le schéma que le groupe que j’ai mis sur pied nous proposera pour nous aider dans la recherche de la réconciliation.


(LAÏCS) Dans la fraternité à bâtir, il faut vouloir devenir des hommes et des femmes de communion. Vouloir être ensemble dans la joie et dans la peine. Chercher ensemble comment réinstaurer la fraternité là où elle a cédé la place à la haine, au rejet, à la division. Si nous commençons à chercher ensemble comment faire pour que ceux que nous avons exclus reviennent dans la communauté, ce sera le début d’une nouvelle vie évangélique telle que nous le demande le Seigneur.

d) Prière

Tout cela n’est possible que si nous sommes des hommes et des femmes de prière. Seule la prière sincère et confiante (celle d’un enfant devant son père) peut nous faire entrer en profondeur dans ce nouveau chemin. C’est pourquoi, moi votre pasteur, je vous invite tous à dire individuellement et collectivement, à chaque eucharistie, la prière combien poignante de Saint François d’Assise, prière qui nous interpelle dans notre témoignage héroïque de la foi, de l’espérance et de la charité chrétienne, perfection de notre baptême. A l’évidence, cette prière ne sera efficace que si nous la disons en conscience et en vérité.

Seigneur, fais de moi Un instrument de ta Paix.
Là où est la haine, que je mette l'Amour
Là où est l'offense, que je mette le Pardon
Là où est la discorde, que je mette l'Union
Là où est l'erreur, que je mette la vérité
Là où est le doute, que je mette la Foi
Là où est le désespoir, que je mette l'Espérance
Là où sont les ténèbres, que je mette la Lumière
Là où est la tristesse, que je mette la Joie
Fais que je ne cherche pas tant à être consolé qu'à consoler,
A être compris qu'à comprendre
A être aimé qu'à aimer.
Parce que c'est en donnant que l'on reçoit
C'est en s'oubliant soi-même que l'on se retrouve soi-même
C'est en pardonnant que l'on obtient le Pardon
C'est en mourant que l'on ressuscite à l'éternelle Vie.
Amen !

Vivre l’engagement à la fidélité à notre baptême revient à déployer toute notre vie chrétienne autour de l’appel fondamental de cette prière. En effet, sa spiritualité et son efficacité dépendent de l’engagement personnel à se l’approprier et à la traduire dans notre vie en agissant conséquemment. Il est urgent que nous vivions les exigences de notre baptême. On ne naît pas chrétien, on le devient. Prôner sa chrétienneté, c’est bon. Vivre son engagement baptismal, c’est beaucoup mieux.

Au regard de ma vie, des paroles et des actes que je pose, de mes engagements politiques et sociaux et de mes supposés convictions, puis-je affirmer avec joie que je suis vraiment chrétien ? Dois-je plutôt confesser mon ignorance volontaire ou involontaire sur le contenu de ma foi ? Dans tous les cas, un nouveau départ ne m’est-il pas possible en vue d’une ère nouvelle de paix pour mon pays ?

e) l’Appel

Nous devons donc suivre les appels évangéliques relevant des exigences de notre baptême :

1) Abandonner le comportement du vieil homme esclave du péché.

Saint Paul nous enseigne : « Faites donc mourir ce qui, en vous, appartient à la terre. Débarrassez-vous de tout cela : colère, irritation, méchanceté, injures, grossièretés sorties de vos lèvres. Plus de mensonge entre vous, car vous êtes dépouillés du vieil homme, avec ses pratiques, et vous avez revêtu l’homme nouveau, celui qui, pour accéder à la connaissance, ne cesse d’être renouvelé à l’image de son créateur.

Puisque vous êtes élus, sanctifiés, aimé par Dieu, revêtez donc des sentiments de compassion, de bienveillance, d’humilité, de douceur, de patience. Supportez-vous les uns les autres ; et si l’un de vous a un grief contre l’autre, pardonnez-vous mutuellement ; comme le Seigneur vous a pardonné, faites de même vous aussi. Et par-dessus tout, revêtez l’amour, c’et le lien parfait. Que règne en vos cœurs la paix du Christ à laquelle vous avez été appelés tous en un seul corps. Vivez dans la reconnaissance que la parole du Christ habite parmi vous dans toute sa richesse : instruisez-vous et avertissez-vous les uns les autres avec pleine sagesse. Tout ce que vous pouvez dire ou faire, faites-le au nom du Seigneur Jésus, en rendant grâce par lui à Dieu le Père. » (Col 3, 5-17).

2) Se transformer dans le Christ en homme nouveau, parce qu’on est aimé, choisi et consacré par Dieu : « Conduisons-nous honnêtement comme en plein jour, sans ripailles, ni beuveries, sans coucheries, ni débauches, sans querelles ni jalousies. Mais, revêtez le Seigneur Jésus et ne vous abandonnez pas aux préoccupations de la chair pour en satisfaire les convoitises. » (Rm13, 13-14).

3) Marcher dans l’Esprit en agissant par amour, dans la liberté des enfants de Dieu, et en ne se laissant pas conditionner par les règles extérieures de la loi, ni par les tendances égoïstes de la nature : « Mes frères, c’est à la liberté que vous avez été appelés. Seulement, que cette liberté ne donne aucune prise à la chair ! Mais par l’amour, mettez vous au service les uns des autres. » (Gal5, 13). Il faut donc parvenir à une option fondamentale pour le Christ.

Conclusion


Depuis les premiers jours de la crise, je n’ai cessé de prier pour vous, mes collaborateurs, avec qui j’assume la charge pastorale ainsi que pour vous le troupeau dont j’ai la charge pastorale. Je demande à Dieu que nous ayons tous la pleine connaissance de sa volonté en toute sagesse et pénétration spirituelle, pour que nous menions une vie digne du Seigneur, recherchant sa totale approbation. Mon désir le plus grand est que tous, nous ouvrions nos cœurs afin que nous acceptions et suivions le nouveau chemin que le Seigneur nous propose avec insistance.

« Par tout ce que nous ferons de bien, nous porterons des fruits de paix et de réconciliation et progresserons dans la vraie connaissance de Dieu ; Nous serons fortifiés à tous les égards par la vigueur de sa gloire et ainsi nous serons amenés à une persévérance et à une patience à toute épreuve » (Col 1, 9-11).

Il faut que par la foi, vous teniez solides et fermes, sans vous laisser déportés hors de l’espérance de l’Evangile que vous avez entendu, qui a été proclamé à cette créature sous le ciel et dont vous êtes devenus les ministres. (Col 1, 23)

« Heureux les artisans de paix ; ils seront appelés fils de Dieu (Mt5,5). Vouloir la Paix, n’est-ce pas vouloir être saints ? Alors nous devons nécessairement changer quelque chose à notre vie : accomplir des gestes d’attention et de réconciliation, de solidarité dans nos familles, dans les communautés chrétiennes, dans les associations dont nous faisons partie.

En rendant les autres heureux, nous deviendrons des Saints.

Rappelons-nous toujours que nous ne pouvons pas être heureux les uns sans les autres et encore moins les uns contre les autres.

Que par l’intercession de la Vierge Marie, Mère de Notre Seigneur Jésus-Christ et notre mère, Reine de la Paix, le Christ Ressuscité, vainqueur de la mort et du péché, conduise et affermisse nos pas et nos cœurs sur le chemin de la paix et de la fraternité ; c’est par cette prière que je déclare ouverte l’année pastorale 2011-2012 que je vous souhaite bonne et fructueuse.



+Jean Pierre KUTWÃ
Archevêque d’Abidjan

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