SAINT PIERRE (BLOCKHAUSS)

Le Curé PP. ADOMON Mobio Joseph (Curé) 
Vicaire(s) PP.  DON Don David Arthur
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Tel:
Horaires de messe

-      Messes de semaine : Lundi au Vendredi 06h15-19h00

       Samedi 06h15

-      Messe pour les malades : Mercredi à 12h15

-      Messe dominicales : Samedi 18h30

       Dimanche : 06h15, 8h00, 10h00 (enfants),

       Anglophones à 11h30

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

EGLISE CATHOLIQUE DE BLOCKHAUSS

1-Les Pères de la Société des Missions Africaines

L’histoire de l’Evangélisation de Blockhauss débute en 1895 avec l’arrivée des Pères de la Société Africaine (SMA) dans le village. Les premiers Pères SMA avoir communiqué la foi catholique aux habitants de Blockhauss sont dans l’ordre chronologique d’arrivée : le Père LEBERT, puis les Pères MASSON et LABROSSE (restés surtout à la paroisse du Plateau) et enfin les Pères BOIVIN (devenu plus tard Evêque) et TURION.

A cette époque, les habitants de ce village étaient de grands animistes, idolâtres et fétichistes. Les Pères SMA, lors de leur mission d’évangélisation dans le village se faisaient accompagner par un autochtone lettré du village, habitant la commune de Treichville, du nom de NANDJUI Benoît. Plusieurs jours par semaine, ils organisaient des prières à 05h du matin avec les villageois. Mais la veille de ces jours de prière, les missionnaires logeaient au village, rendaient visite aux familles et faisaient régulièrement des dons aux familles en difficulté ou aux femmes accouchées. En dehors de ces temps forts de prières, les habitants du village se rendaient à la paroisse Saint Paul du Plateau (actuelle Paroisse Saint Paul de l’adoration) pour les célébrations eucharistiques.

Les besoins liés à la résolution des problèmes de communication emmenèrent les missionnaires à former rapidement des catéchistes et des interprètes. Le premier catéchiste formé fut Monsieur GOUEDJI Maxime et le premier chef chrétien fut Monsieur NOGBOU Julien.

Pour une raison inconnue, les habitants du village craignaient de se faire baptiser par les Pères SMA par crainte de la mort. En 1914, Monsieur GOUEDJI Maxime, premier catéchiste va prendre le risque de faire baptiser son premier enfant du nom de GOUEDJI Boti Isabelle (1914), par le Père LBRET. Ayant constaté que le bébé, après le baptême continuait de vivre en bonne santé, plusieurs personnes acceptèrent de se faire baptiser. Ce fut le début d’une vraie communauté chrétienne catholique.

Alors que jusqu’alors n’existait dans le village que la religion catholique, la religion protestante fit son entrée en 1905, soit dix (10) ans après l’Eglise Catholique et la religion harriste s’implanta en 1914, soit neuf (09) ans après l’Eglise protestante. Du fait des lois de l’Eglise catholique jugées trop rigides par certains, telle que l’obligation pour les catholiques d’opter pour la monogamie par exemple et de régulariser leurs situations matrimoniales à l’Eglise dès leur jeune âge, plusieurs de ses fils ont quitté l’Eglise catholique pour se tourner vers les églises sœurs.

En 1930, une petite église en bambou fut construite au milieu des cacaoyers à l’entrée du village, à l’actuel emplacement du foyer. Cette chapelle servait uniquement aux bénédictions les dimanches à 16h, après les messes à la paroisse Saint Paul du Plateau. Ces bénédictions aidaient également toutes les personnes qui ne pouvaient pas se déplacer jusqu’au Plateau pour diverses raisons (maladies, âge avancé etc.).

L’œuvre de l’évangélisation se poursuivait toujours dans l’église. En 1936, la chapelle e bambou a été détruite au profit d’une plus grande église construite en brique, localisée désormais dans le quartier Djêmian du village, dans la broussaille à cette époque, à une vingtaine de mètres de l’actuelle école Notre Dame des Apôtres. Un presbytère et des salles de réunion et de catéchèse étaient annexés à cette église. L’architecture de cette première église construite sous l’inspiration des Pères SMA, a été dupliquée à tous les villages Atchan de la côtière.

La fanfare acquise par l’Eglise, va également jouer un grand rôle dans sa croissance. Le scoutisme et les Louveteaux vont eux aussi attirer beaucoup de jeunes gens et jeunes filles dans l’église catholique.

Après le décès du Père CARRE en 1954, le Père SEBILO a continué l’œuvre de l’évangélisation des SMA jusqu’à l’arrivée des Pères dominicains.

 

2-Les dominicains

De 1960 à 1962, des Pères dominicains installés à la fraternité Saint Dominique, exerçaient leur pastorale au foyer des lycées à Cocody, foyer contigu à l’actuelle résidence du Cardinal Jean-Pierre KUTWA. C’est là que désormais, les chrétiens catholiques du village de Blockhauss participaient à la messe.

Plus tard, à la demande du Cardinal YAGO, les Pères Dominicains vont entreprendre la construction de l’Eglise Saint Jean de Cocody. En 1962, après la quasi-fin des travaux, la pastorale des Pères dominicains ne se faisait plus au foyer des lycéens mais à l’Eglise Saint Jean de Cocody. Les chrétiens catholiques de Blockhauss se sont également déportés à ce lieu.

La messe à Saint Jean s’est étendue de 1962 à 1972, soit sur la période pendant dix (10) ans. A cette période, la paroisse était gérée par des Pères dominicains et tous les services de la messe étaient assurés par les chrétiens catholiques du village de Blockhauss (chorale, lectures, enfants de chœur, service de la quête, fanfare, etc). Son premier curé était le Père ROPERS. Lors des grandes fêtes, telles que Noël et Pâques, les messes de la nuit étaient à la paroisse Saint Jean, mais pour les messes du jour, des prêtres dominicains se déplaçaient pour les assurer dans l’Eglise du village. Saint Jean devient paroisse en 1966.

A un moment donné, les chrétiens catholiques du village ont protesté contre le fait qu’ils ne comprenaient pas toujours les grands thèmes théologiques employés par les Pères dominicains lors des célébrations eucharistiques à Saint Jean. Ils ont donc demandé qu’on leur dise les messes dans l’Eglise de Blockhauss et que les lectures leur soient traduites en langue Atchan.

En 1972, les messes débutent effectivement dans l’Eglise du village et les textes sont traduits en langue locale. Un prêtre dominicain est détaché pour la paroisse et devient le premier résident du presbytère sur les lieux. Il s’agit du père DEBROISE.

A cette époque, la catéchèse en français était assurée par les membres de l’Opus Deïs, les séminaristes d’Anyama, l’association des étudiants catholiques (CCEA) qui priaient à Saint Albert le Grand, les étudiants d’ISP de l’ICAO sous la direction de deux sœurs Xavière en 1982, habitant à Blockhauss, chez Monsieur KOUTOUAN ABOKE Benjamin : il s’agissait des sœurs Simone VACHERON et Lydie…. C’est seulement dans les années 1982-1985 que les résidents du village ont commencé à enseigner la catéchèse en français. Ce sont par ordre chronologique.

 

-         M. YAPO N’GBOFE Julien

-         M. AKASSI Valentin

La mission des pères dominicains a pris fin aux environs des années 1974-1976.

Les Pères séculiers

La mission des Pères séculiers à l’Eglise de Blockhauss s’inscrit sous le mandat du Père Raymond KOUTOUAN, premier curé ivoirien de la paroisse Saint Jean de Cocody.

L’Eglise décide de construire plus tard, une plus grande église. Dès 1988, les cotisations débutent pour les travaux. En juin 1987, le cardinal YAGO pose sa première pierre en présence de feu président Félix HOUPHOUET-BOIGNY, premier président de la république de Côte d’Ivoire. Le 13 avril 1997, la nouvelle église sera inaugurée par le cardinal AGRE, de vénérée mémoire. En 2002, l’église de blockhaus sera érigée en paroisse.

 

 

LES DIFFERENTS RESPONSABLES

DEPUIS L’ORIGINE JUSQU'A CE JOUR

 

CHEFS CHRETIENS

1er chef chrétien (1975) : M. NOGBOU Julien

2ème chef chrétien (1976-1986) : M. GNAMBA DJOUAMPO Mathieu

3ème chef chrétien actuel (1987 à ce jour) : M. AKOU André

 

LES INTERPRETES EN LANGUE ATCHAN

1er interprète : M. DIAKET Pierre-Marie

2ème interprète : M. ABOUE Louis

3ème interprète : M. DJOUAMPO Mathieu

 

 CATECHISTES

1er catéchiste : M. GOUEDJI Maxime

2ème catéchiste : M. DIAKET Pierre-Marie

3ème catéchiste : M. GOMON Félix

4ème catéchiste : M. GNABA Raymond

5ème catéchiste : M : AKOUANI Gbadji Basile

 

 

RESPONSABLE DE FANFARE 

1er responsable : M. ATTIEPO Adjêmin Albert

2ème responsable : M. AKOUANI Bernard

 

LES SACRISTAINS

1er Sacristain : M. ADJEMIN Kacou Jean

2ème Sacristain : M. Paul AKOUANI

 

RESPONSABLES DE CHORALES

1er Responsable : M. AKOU Pierre

2ème Responsable : M. AKOU André

3ème Responsable : M. GOUEDAN Gatti René

4ème Responsable : M. GOUEDAN Simon-Pierre

5ème Responsable : M. ADJITIN Antoine

6ème Responsable : M. GOMON Felix

7ème Responsable : M. DIAGOU Jean

 

LES DIFFERENTS CURES

1er curé : Père Désiré Eliasson AMANGOUA

2ème curé : Père Jean-Baptiste AKWADAN

3ème curé : Père Jean-Baptiste TILO

4ème curé : Père François Exavier MANDO

5ème curé : Père Valentin DJOMAN

6ème curé : Père Eugène ACHI

 

 

 

     LECTEURS

Ancienne Eglise

- M. GOUEDAN Gatti Réné

- M. GOUEDAN Simon-Pierre

- M. GOUEDJI Honoré

- M. N’CHOKO Ernest

- M. KOUTOUAN Adjrake Jean-Pierre

- M. ALLO Michel

- M. AKISSI Valentin

- M. KOUTOUAN Jean-Claude

- M. AKOUANI Paul

- Mme GOMON Eloïse

- Mme SEKE Suzanne

- M. N’CHO Jean –Marie

 

Nouvelle Eglise

-AKISSI Valentin

-GOUEDJI Honoré

 

NB : Louis ABOUET : Formateur des premiers lecteurs en langue Atchan.

         -Depuis que nous sommes paroisse, il n’y a plus de traduction en langue Atchan.

 

Les différentes messes du jour : messe de 6h15mn, 08h, 10h, 18h30

Auparavant, messe de 06h30mn traduite en langue Atchan.

 

Prêtres Dominicains de la paroisse St Jean à l’époque :

-         Père Michel ROPERS

-         Père DELARRA

-         Père André DRAVET

-         Père VERRIER

-         Père DEBROISE

 

1ère chorale de Blockhauss : chorale des adultes dirigée par DIAGOU Jean.

Avec la collaboration de :

-         M. AKOUN André (chef chrétien 07 08 04 20 85)

-         M. GOUEDAN Simon Pierre 05 05 41 67 18

-         M. AKISSI Valentin 05 06 99 19 27

-         Marie Laure (Communauté Mère du Divin Amour) 05 54 54 51 51

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