SAINT JOSEPH ARTISAN (ATTECOUBE)

 

A /SITUATION HISTORIQUE

Les habitants d’Attécoubé, comme tous les Africains, pratiquaient la religion animiste jusqu’à ce que, plus tard les religions Harris, Catholique et Protestant ne fassent leur apparition. Mais la religion Harris fut la première à leur parvenir lorsqu’ils habitaient encore à Kokongbromin.

Certains d’entre eux dont le vieux Amondji Moua Gilbert furent baptisés Haris en 1912 à Bingerville ; mais ils ne pratiquèrent pas cette religion. N’étant pas pratiquée, elle n’a pu s’installer convenablement à Kokongbromin. La religion catholique leur parvint de Bingerville en 1914 par l’intermédiaire de GRAD Bernard qui y travaillait dans l’armée française. En ce moment, ils étaient installés à Ngbromindoumin.

Lorsque le village se déplaça sur la colline en 1939, peu avant la deuxième guerre mondiale, une chapelle en banco fut construite. Elle sera remplacée plus tard, en 1949, par une autre en dur.

Tous les dimanches, les chrétiens allaient successivement à St Paul du Plateau (1949-1959), à l’église d’Adjamé Quartier Ebrié (1960-1961) et à St Michel d’Adjamé

(1962-1965).

La chapelle du village leur permettait d’assister de temps à autre sur place à des messes que venaient célébrer des prêtres de St Paul du Plateau ou de St Michel d’Adjamé, selon la paroisse à laquelle ils étaient rattachés. Ces messes à la chapelle intéressaient beaucoup ceux qui ne pouvaient pas se déplacer les dimanches à  St Paul ou à St Michel. Il faut noter qu’après la construction de la chapelle en 1939, la mission était née à Attécoubé. Des salles de catéchisme furent construites dans la cour de la chapelle.

            Les chrétiens d’Attécoubé dépendaient pendant longtemps successivement de 1939 à 1965 des paroisses St Paul du Plateau et St Michel d’Adjamé. Le chemin qu’ils ont parcouru chaque dimanche pour aller à la messe fut long et lassant quelquefois. C’est ainsi qu’en 1964, Monseigneur Bernard YAGO, Archevêque d’Abidjan, décida de leur offrir une paroisse afin de, non seulement leur donner l’indépendance, mais de rendre leur foi active.

            Feu Monseigneur René KOUASSI, chancelier de l’Archevêque à l’époque fut chargé de trouver un terrain auprès du gouvernement ivoirien. C’est ainsi qu’il obtint un espace de 70 mètres carrés sur 40 mètres. En cet endroit assez restreint, l’on construit trois salles de catéchisme, l’église et le presbytère (résidence des prêtres). L’achèvement des édifices a mis au concret l’existence de la paroisse St Joseph Artisan d’Attécoubé, qui fut officiellement ouverte le 1 er Octobre 1966.

            De 1914 à 1965, les hommes d’Attécoubé qui ont reçu les sacrements de baptême, de confirmation et de mariage ont été répartis dans les paroisses St. Paul du Plateau et St. Michel d’Abidjan. On ne peut donc pas connaître leur nombre avec exactitude. Seulement, l’on sait que GRAH Bernard a été celui qui a introduit le catholicisme à Attécoubé mais le premier baptisé fut feu Hervé Calixte Gouamené GAGBEHI, baptisé le 02 octobre 1966, date du premier baptême jusqu’en avril 2006, date du dernier baptême, il y a 11427 baptisés, 4 952 confirmations, et 929 mariages.

Ainsi donc à sa création, la paroisse comprenait les villages de Locodjoro,  Abobo-Doumé, Yopougon-Kouté,  Yopougon-Gare, Andokoi et Banco. Ces villages lui furent soustraits après l’érection en 1973 de Locodjoro  en paroisse ; par contre la cité Fairmont qui dépendait de St. Charles LWANGA d’Adjamé lui a été rattachée en 1988.

Le résultat de l’évangélisation est là.

Les agents pastoraux :

            Les prêtes

                        1966-1969 : Albert BOGARD

-          Révérend Père Pierre OUEDRAOGO

-          Revend père Elie BELLEMSIGRI

1969-1971 : Georges LEJEUNE

1971-1973 : Révérend Père PAVAGEAU

1973-1977 : Bernard ELLEUX

1977-1979 : Révérend Père Jean SEBILO

1979-1987 : Révérend Père Pierre Michel PANGO

1986 : Joseph SAMARE (vicaire)

1987-1990 : révérend Père Albert BOGARD

1987-1989 : Marie Daniel DADIET (vicaire)

1991-1995 : Marie Daniel DADIET

Depuis  le 15 Septembre 1995, Jean-Baptiste TILO (curé)

Feu Paul Thierry TANOH

Félicien AGUIE (vicaire)

Hilaire MANGLE

DJOBLE DJOBLE Charles (vicaire)

Père Jean De Dieu

 

 B/ SITUATION GEOGRAPHIQUE

  • Au plan administratif

Avant 1980, Attécoubé faisait partie de la délégation d’Adjamé. Erigée en commune de plein exercice par la loi n°80-1180 du 17 Octobre 1980, elle faisait partie des treize(13) communes du district d’Abidjan. Elle tient son nom du village qui l’a accueillie.

Attécoubé couvre une superficie de 68,2 Km² soit 11,2% de la superficie d’Abidjan. 40 km² sont constitués par la forêt du banco (patrimoine mondial) et environ 5 Km² de plan d’eau (la lagune Ebrié). Elle se trouve limitée au Sud par la lagune Ebrié, à l’Est par les communes du Plateau, d’Adjamé et d’Abobo, au Nord par la commune d’Anyama et à l’Ouest par la commune de Yopougon.

         Selon les statistiques obtenues auprès de l’Institut Nationale de Statistique (INS) Attécoubé a vu sa population évolué de 65 089 habitants en 1975 à 163 658 habitants en 1988 sur une superficie vivable de 23,2 Km² ce qui donne une évolution de la densité moyenne d’environ 2 805 habitants au km² en 1975 à 7 054 habitants au km² en 1988.

Communément appelé quartier dortoir, car servant dans le temps et un peu plus moins maintenant de lieu de repos et de sommeil des populations allant  « se chercher » dans les autres communes du district notamment à Adjamé et au Plateau. Attécoubé sort lentement mais avec certitude de cette situation.

 La population résidente, selon les derniers chiffres et statistiques issus du recensement Général de la Population et de l’habitation (RGPH98) réalisé en 1998 et mise à jour en 2001 ?

Attécoubé a vu sa population évolué de 65.089 habitants en 1975 à 163 658 habitants en 1988 et aujourd’hui, elle est à 207 586 habitants avec 107 948 hommes soit 52% de la population et 99 638 femmes représentant 48% de la population totale. Cet ensemble d’hommes et de femmes reparti dans 44 180 ménages. C’est-à-dire des unités élémentaires de la population (couple, personne seule, Communauté) résidant dans un même logement, envisagée dans sa fonction économique de consommation.

         A première vue, 31,88% de la population d’Attécoubé à son âge compris entre 20 et 34 ans et 80,97% de cette population à moins de 35 ans. La population d’Attécoubé est donc extrêmement jeune avec 40,56% de jeunes filles et 59,44% de jeunes hommes.

         La commune d’Attécoubé a 56,93% de sa population qui vient des différentes sensibilités sociologiques de la Côte d’Ivoire (hommes 49,85%, femmes 50,15%). Selon les informations non vérifiées, on a les Baoulés en première position, les Malinké en deuxième position, la troisième position revient aux Tchamans (Ebrié)

         42,4% viennent des différents pays membres de la CEDEAO (hommes 54,71%, femmes 55,25%), 0,06% sont originaires des pays Africains hors CEDEAO et 0,61% de cette population n’est pas africaine.

  • Au niveau  paroissial

         Situé au centre nord du quartier d’attécoubé, entre la maternité et le marché ; elle s’étend sur une superficie de 2800 m². L’église a la forme d’un triangle surélevé à l’arrière. Elle a, à peu près 1500 places assises. Le presbytère en duplex, est construit sur une longueur de 14 m² sur 7 mètres de large. Elle est composée de cinq chambres en hauteur, quatre bureaux en bas, d’un séjour et d’une salle à manger. La vétusté du bâtiment et l’étroitesse des chambres créent une incommodité aux pasteurs qui y habitent.

Historique  
Situation Géographique
 
Le Curé P.DJOMAN Biédjui Valentin (Curé)
Vicaire(s) PP. NUAMA Kessé Boniface – ASSI Yattè René Duffez
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Horaires de messe

 

 

 

 

 

 

 

 

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