VICARIAT ÉPISCOPAL Mgr Jean Pierre KUTWÃ

 

QUI EST L’HOMME ? OU QU’EST CE QU’ON DIT ET RETIENS DE LUI ?

 


1) Pour des Témoins

 


Né le 22 Décembre 1945, de Martin Gnamba KOUTOUAN et de Louise Ahouo, tous deux originaires de Blockhauss. Blockhauss, est un village situé sur les bords de la lagune Ebrié, dans l’actuelle commune d’ABIDJAN-Cocody, Son Eminence Jean Pierre Cardinal KUTWÃ est le benjamin, c’est-à-dire le dernier né d’une fratrie de dix enfants. Les parents étant des catholiques fervents et pieux, c’est tout naturellement qu’ils transmettent leur foi en Jésus Christ à leur descendance. Aussi, seulement treize jours après sa naissance, soit précisément le 04 Janvier 1946, dans l’église Saint PAUL d’ABIDJAN-Plateau, dont dépend le village de Blockhauss à cette époque, le Père Claude LAZINIER confère le baptême à Jean Pierre KUTWÃ qui deviendra le 11 juillet 1971, il y a de cela cinquante ans, prêtre de Jésus Christ, par l’imposition des mains de Monseigneur Bernard YAGO, Archevêque d’Abidjan.

 


Durant sa vie et son ministère sacerdotal, le Père Jean Pierre KUTWÃ est reconnu par tous ceux qui le connaissent et qui le fréquentent, comme un homme très intelligent, amoureux du travail bien fait, rigoureux et très consciencieux dans l’accomplissement de ses tâches. Peu bavard, il est doté cependant d’une grande capacité d’écoute et d’attention aux autres. Il ne prend jamais des décisions hâtives. Il se donne toujours un temps de réflexion avant d’agir. Avec un humour très raffiné il réussit facilement à décrisper les situations tendues et à détendre l’atmosphère. Très généreux, il n’hésite pas à donner de son temps et de son avoir pour venir en aide aux nécessiteux qu’il détecte autour de lui, et cela, très souvent, avant que ceux-ci ne le sollicitent. Laissant très difficilement apparaitre ces états d’âme sur son visage, même lorsqu’il n’approuve pas positivement ce qu’on dit ou fait, il se maitrise et ne réagit jamais de façon épidermique. Il sait se faire respecter et trouve les moyens d’obtenir ce qu’il veut, sans cependant heurter inutilement autrui. Malgré ses apparences réservées, Le père Jean Pierre est un homme de fort tempérament. Très proche de celles et ceux qui sont éprouvés, il a toujours su comment les réconforter et leur apporter le soutien dont ils ont besoin pour garder la foi et l’espérance dans leurs épreuves. Des orphelins et des veuves lui en sont infiniment reconnaissants pour le soutien qu’il a été et qu’il est eux.

 


Grand amateur de musique sacrée, Maître de chœur à Notre Dame de Treichville, compositeur et chantre de Dieu, le Père Jean-Pierre chante très souvent pendant ses homélies ou quand il est amené à prendre la Parole au cours des célébrations eucharistiques. Pour Le Père Jean Pierre, toutes les cérémonies religieuses doivent être belles et expressives. Toutes ses célébrations liturgiques sont minutieusement préparées et conduites avec beaucoup de soins. A chaque eucharistie qu’il préside, pendant l’élévation, c’est un peu comme s’il voyait l’invisible et donne l’impression d’être en extase. Le Père Jean Pierre à vraiment le sens élevé des valeurs divines pour lesquelles il a un très grand respect.

 

 

 


Soucieux de faire connaitre la Parole de Dieu à tous, il s’est investi dans la traduction des textes bibliques en langue Ebrié, avec le Père Jean Baptiste AKWADAN, son aîné dans le sacerdoce.

 


En somme, le Père Jean Pierre KUTWÃ, c’est le berger qui sait dans tous les domaines, prendre soin, du troupeau qui lui est confié. Il ne disait jamais directement non, mais il réussissait toujours par faire accepter ce qu’il juge bon.

 


2) Pour les Jécistes

 


Aumônier Diocésain de la J.E.C et de la J.E.C.F, le Père Jean Pierre KUTWÃ, que les jécistes, filles et garçons, appelaient avec les lettres initiales de ses prénoms et nom à savoir JPK, était pour ces élèves des lycées et collèges un véritable « Père Educateur » au sens fort et noble du terme même si lui les considérait comme ses frères et ses sœurs.

 


Très bon formateur au plan spirituel et humain, pour ces jeunes, leur Aumônier était simplement leur bon papa. Un papa qui veillait à leur donner une solide et rigoureuse éducation, destinée à faire d’eux des hommes et des femmes accomplis. Initiant une sorte de coéducation, le Père Jean Pierre a appris à ces jeunes à vivre et à travailler ensemble en se respectant. Il a ainsi bâti, formaté et coaché une jeunesse en leur inculquant des valeurs positives et en développant en eux le sens de l’amour, de la justice, de la vérité, de la paix et du travail bien fait avec abnégation en ne cherchant d’autre récompense que celle de faire la volonté de Dieu.

 

En pédagogue doué d’une éloquence qui les fascinait, les Jécistes voyaient en leur Aumônier, un modèle vivant d’amour. Un amour du prochain qui va jusqu’à risquer sa vie pour les autres. En effet, ils disent preuves à l’appui qu’ils ont toujours en mémoire les événements de 1995 où, le Père Jean-Pierre KUTWÃ ayant décidé de ne pas les abandonner, de ne pas abandonner les étudiants qui avaient investi la Cathédrale aux mains des policiers venus les déloger, il s’est retrouvé avec eux à la préfecture de police où ils ont été tous tabassés. Libéré après l’intervention du Cardinal YAGO, leur héro JPK est rentré au Presbytère avec sa soutane déchirée et ensanglantée. Les jécistes de cette époque en étaient fiers. Ils voyaient en lui un homme qui ne les abandonne pas même dans les moments difficiles.

 

Le Père Jean Pierre, considérant les Jécistes comme l’élite future du pays, ne ménageait pas ses efforts et son temps pour leur fournir toute la formation nécessaire à leur mission de demain. Il ne cessait de leur dire que s’il est vrai que l’erreur est humaine, persévérer dans l’erreur est diabolique. De plus, s’appuyant sur la méthode de travail de l’action catholique, donc de la J.E.C qui est : VOIR ; JUGER ; AGIR, le Père Jean- Pierre développe régulièrement pour ses Jécistes l’idée que « l’indifférence et l’inaction sont criminelles pour celui qui a vu clair ».

 

Le Jéciste qui a vu clair doit juger à la lumière l’Evangile et agir pour développer ce qui est bon et essayer de faire supprimer ce qui n’est pas bon. Et puis les Jécistes confirment tous que, JPK se préoccupait de leurs résultats scolaires et les reprenaient au besoin avec vigueur, mais qu’il ne leur a jamais donné de voir des accès de colère. Il les faisait prendre conscience de leurs insuffisances avec beaucoup d’humour et les assistait financièrement, pour les mettre à l’abri des besoins essentiels. Lorsque JPK n’était pas disponible à cause de ses charges de Curé, les Jécistes disent qu’il leur trouvait toujours un prêtre pour les conduire et les assister dans leurs
activités, car pour lui, ils avaient toujours besoin de l’encadrement et de l’œil vigilant d’un aîné. Aumônier Diocésain de la J.E.C, le Père Jean-Pierre a toujours été Curé de Paroisse. Jamais il n’a été détaché comme bon nombre d’aumônier diocésain.

 

Enfin les Jécistes disent que fidèle en ses amitiés, JPK continu de se préoccuper de leur devenir même après avoir fini avec la J.E.C et leur vie d’étudiant, au point que jusqu’à ce jour, ces anciens Jécistes continuent d’entretenir des rapports très fraternels et ont une plate-forme d’échange de nouvelles. Ils sont heureux et fiers d’avoir leur JPK, comme papa, un papa Cardinal.

 


CONCLUSION
Au regard du parcours prodigieux, de la vie sacerdotale de cet homme d’exception, qu’est Son Eminence Jean Pierre Cardinal KUTWÃ, que je viens de vous partager, le risque est très grand pour celles et ceux qui ne le connaissent pas vraiment, de croire que la vie qui est certes très belle, a toujours été rose pour lui. Hélas non. La vie n’a pas toujours été rose pour lui. Il a été très durement éprouvé tout au long de sa vie sacerdotale, aussi bien par les accidents de voitures et les chutes, que par les choses de la vie, pour ne pas dire la méchanceté souvent gratuite et la jalousie des hommes. Si en le regardant, le sourire qui illumine son visage ne laisse pas
apparaitre les coups de la vie qu’il a reçu, si ce sourire cache ce qu’il endure comme difficulté de tous ordres, aujourd’hui encore, je pense pour ma part que, c’est parce que c’est un grand homme de foi, muri par les épreuves et les expériences de la vie. C’est cela qui lui ont fait connaitre d’une part ce qu’il est, et d’autre part, parce qu’il sait prendre avec philosophie et beaucoup d’humour les événements les plus dramatiques.
Je n’en dirai pas plus, parce qu’aujourd’hui nous voulons nous réjouir avec lui de ce que le Seigneur à fait pour nous, en nous donnant ce merveilleux pasteur qu’est Son Eminence Jean Pierre Cardinal KUTWÃ, lui qui chaque fois qu’il élève la coupe du salut prend conscience des merveilles que le Seigneur a fait pour lui.

 


Père Richard Amon KISSI,
Prêtre du Diocèse d’Abidjan

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Jean-Pierre KUTWA: ministère épiscopal et vision pastorale

 


Aujourd’hui, il m’est demandé dans le cadre des préparatifs du jubilé d’or de Son Eminence Jean-Pierre Cardinal KUTWÃ de parler brièvement de son ministère épiscopal et de sa vision pastorale depuis sa prise de service à la tête de l’Archidiocèse d’Abidjan. Mon intervention va se déployer en deux (02) points.

 


I. Parcours ou itinéraire spirituel de Son Éminence Jean-Pierre Cardinal KUTWA

 


Avant de parler brièvement de la vision pastorale de son Eminence Jean- Pierre Cardinal KUTWA, permettez-moi de dire un mot sur le fondement et la source de sa spiritualité…Rappelez-vous ce jour mémorable du Samedi 18 Avril 2015 où nous avons rendu solennellement grâce à Dieu parce que le Saint Père, le Pape François avait élevé à la dignité cardinalice notre frère, Jean Pierre Cardinal KUTWÃ. Ce jour-là, pour sa messe d’action de grâce, le Cardinal avait choisi lui-même l’évangile de Luc 17, 1-10 pour nous signifier qu’il n’était qu’un serviteur. Mais un serviteur conscient d’être inutile et fragile. Au fond, quel message essentiel voulait-il nous donner ce jour-là ? Ce jour-là Son Eminence Jean-Pierre KUTWA, humble serviteur de Dieu nous invitait à comprendre que tous autant que nous sommes, nous n’avons aucun mérite mais que tout est pure grâce « Seigneur, je ne suis rien, je peux rien et pourtant tu m’as appelé à ton service. » Avait-il martelé en affirmant que c’est parce qu’il était un serviteur inutile que le Seigneur l’a choisi.

 


Serviteur inutile

 

C’est pourquoi, il a fait sienne cette parole forte du Seigneur : « ce n’est pas vous qui m’avez choisi, c’est moi qui vous ai choisis » (Jn 15,16). Il nous rappelait ainsi que dans notre tâche missionnaire ou d’évangélisation, le maître d’œuvre c’est le Christ, le seul vrai prêtre, le grand prêtre qu’il nous fallait. C’est par lui, avec lui et en lui que notre Sacerdoce prend tout son sens. C’est lui le fondement et la source de notre
fécondité apostolique.

 

Notre bien-aimé Cardinal KUTWÃ a si bien compris cette vérité que pour lui, en toute chose, il faut laisser Dieu être Dieu dans nos vies, le laisser agir dans nos vies en nous rendant dociles au souffle de l’Esprit Saint. Il avait raison car si nous abordons le service pour Dieu avec la pensée que nous sommes les éléments incontournables du plan de Dieu, alors nous en sommes au même point que les pharisiens. Par contre, si nous laissons à Dieu la place qui lui revient dans le quotidien de notre vie, alors nous devenons le vase qui porte le trésor qu’est Dieu. Les épreuves d’un croyant contribuent à le dépouiller de tout éclat personnel afin que brille en lui la puissance de l’amour du Seigneur. La vie et le ministère épiscopal du Cardinal KUTWÃ m’ont grandement aidé à le comprendre. Au fond, tout est grâce. Tout est dans les mains du Seigneur. Et notre frère, avec l’humour que nous lui connaissons a vécu tout cela en ami de Dieu, en serviteur de Dieu. Disons-le tout net, avec la pauvreté de sa personne.

 

Le texte de l’Evangile de sa messe d’action de grâce confirme la grandeur spirituelle de ce pasteur qui a tout misé sur Dieu et qui a laissé Dieu regarder sa pauvreté, sa fragilité pour l’édification de son Eglise, par l’annonce de l’Evangile. C’est là le trésor de Dieu, mais comme le dit l’apôtre Paul, un trésor porté dans des vases d’argile, pour que cette incomparable puissance soit de Dieu et non de lui, non de nous. Ayant vécu et travaillé avec le Cardinal, j’ai compris que dans cette union au Christ, se vit le drame de toutes les persécutions, de toutes les difficultés, de la maladie, et j’en passe. Cependant, quand la foi est réponse à l’amour de Dieu, elle vit toutes ces épreuves, comme le signe même de la puissance de l’amour de Dieu qui rassure, qui éclaire et qui nous fait passer à l’autre rive. « Pressés de toute part, nous ne sommes pas écrasés ; dans des impasses, mais nous arrivons à passer ; pourchassés, mais non rejoints ; terrassés, mais non achevés ; sans cesse nous portons dans notre corps l’agonie de Jésus pour qu’elle soit elle aussi manifestée dans notre corps ».
Tel est l’itinéraire spirituel de son Eminence Cardinal KUTWA qui a accepté de répondre oui à l’appel de Jésus, malgré ses fragilités, malgré son handicap, malgré ses faiblesses.

 

Prêtre le 11 juillet 1971, Archevêque de Gagnoa, le 02 juin 2001, puis d’Abidjan, le 02 mai 2006 et Cardinal, le 12 janvier 2014, notre frère avec l’humour que nous lui connaissons a vécu tout cela en ami de Dieu, en serviteur inutile de Dieu…

 


II. Vision Pastorale

 


A-Unité

 


1- Le Cardinal préconise l’unité dans son presbyterium.
Unité dans le presbyterium boosté par un trophée remis à l’équipe presbytérale qui a vécu le mieux la fraternité au cours de l’année pastorale.

 


2- Unité dans les familles par la redynamisation de l’association Famille chrétienne (A.F.C)

 


3-Unité dans l’apostolat des laïcs par la création du conseil diocésain des laïcs.

 


4-Unité dans les ressources financières par la centralisation des quêtes, casuels et autres dons. Le tout piloté par le conseil diocésain pour les affaires économiques.

 


5-Pour éviter l’anarchie de construction dans les paroisses, toute construction doit être soumise à l’architecte.

 


B – SANTE
Création d’un vicariat épiscopal pour la pastorale de la santé (une équipe qui veille sur la santé des prêtres).

 

 

 


C – FORMATION
1-Donner à tous les agents pastoraux la chance d’approfondir leur connaissance par les études dans les universités ou grandes écoles du pays ou à l’extérieur.

 


2-Session de formation sur la connaissance de soi (avec le Père Germain GAZOA) pour tous les prêtres.

 


D – DISCIPLINE
Création d’un vicariat épiscopal pour les affaires disciplinaires.

 

 

 

Conclusion
Jean-Pierre Cardinal KUTWA notre frère, j’ai compris que dans ce ministère pastoral c’est Dieu qui nous appelle et nous associe à son plan de salut pour l’homme et pour tout l’homme. Voilà pourquoi son ministère épiscopal et sa vision pastorale sont basées sur la confiance, l’écoute, et la formation continue de ses prêtres.

 


Mgr Boniface ZIRI,

 

Evêque de Abengourou

 

QUI EST JEAN PIERRE KUTWA ?

 

 Le 10ème et dernier de la famille, il est né 22 décembre 1945 à Blockhauss, de KUTWA Martin et de AHOUO Louise tous les deux décédés.

 

 Le 04 Janvier 1946 à St-Pierre de Blockhauss, soient deux semaines après sa naissance il reçoit le baptême des mains du Père LAZINIER.

 

 En 1950, il commence « le cours enfantin » à, l’école St Jean Bosco de Treichville.

 

 Le 08 Juillet 1955, il fait sa première communion à l’Eglise St-Pierre de Blockhauss où il se fait remarquer par sa voix ; il était le soliste de la chorale d’enfants.

 

 Le 18 Septembre de la même année, il entre au « Petit-Clerc » de Bingerville en classe de CMI. Il faut noter qu’à l’âge de 6 ans, sans savoir exactement ce qu’était le sacerdoce, le petit KUTWA a répondu au Père André Carré chargé de Blockhauss qui lui demanda un jour ce qu’il allait faire plus tard : « je ferai comme toi ».

 

 En 1957 il rentre au Petit Séminaire de Bingerville pour les études secondaires qui le conduisirent au grand Séminaire d’Anyama le 02 octobre 1964. Son premier désir était d’entrer dans l’ordre des frères prêcheurs, chez les Dominicains. Mais sa demande n’a pas été retenue parce que sa maman était opposée au fait qu’il parte faire les études en France pour ne venir en vacances qu’après 4 ans.

 

 Alors que toute la promotion prenait la soutane dès le début de la 2ème de philosophie scolastique, il décide lui, de ne prendre la soutane que lorsqu’elle l’introduirait réellement dans l’ordre des clercs. C’est donc le 22 décembre 1967, jour de son anniversaire de naissance, qu’il prend la soutane et reçoit la tonsure.

 

 Le 20 décembre 1970, en l’Eglise Notre Dame du Perpétuel Secours de Treichville, il est ordonné diacre par Mgr Bernard YAGO.

 

 Le 15 septembre 1971, il s’occupa son premier poste à la cathédrale ST-Paul comme vicaire, aumônier de la JEC

 

 Le 15 septembre 1974, il est affecté à la Paroisse St Augustin de Bingerville comme responsable.

 

 En 1977, il est nommé directeur national des œuvres.

 

 En 1978, il repart à la cathédrale St-Paul comme responsable.

 

 En 1982, tout en étant Curé à St-Paul, il entreprend des études de théologie biblique à l’ICAO.

 

 En 1984, il part à Rome à l’Université Urbaniana pour son 3ème Cycle

 

 En 1985, il fait un bref séjour à Jérusalem pour des cours d’approfondissement en Hébreux et un autre séjour aux U.S.A à Washington pour la pratique de l’anglais.

 

 En 1987, il revient en Côte d’Ivoire ou il est nommé Curé de la cathédrale St-Paul du Plateau, Professeur d’Ecriture sainte au Grand Séminaire d’Anyama et Aumônier Diocésain de la Jec.

 

 En 1995, il est affecté à Notre Dame de Treichville comme Curé et Professeur au Grand Séminaire.

 

 Le 7 Juillet 1997, il est victime d’un grave accident de la circulation où il a failli perdre la vie : huit mois d’hospitalisation.

 

 En Février 1998, il rejoint la paroisse Notre Dame de Treichville où il continue d’exercer comme curé, Aumônier Diocésain et National de la JEC.

 

 Le 02 Juin 2001.il est nommé Archevêque de Gagnoa

 

 Le 02 Mai 2006, il est nommé Archevêque d’Abidjan.

 

  Il est président de la Commission Episcopale de l’apostolat des Laïcs,

 

  Vice-président de la Conférence Episcopale Régionale de l’Afrique de l’ouest francophone, anglophone et lusophone (RECOWA-CERAO).

 

  Vice-Gand Chancelier de l’Université Catholique de l’Afrique de l’Ouest / Unité Universitaire d’Abidjan (l’UCAO/UUA)

 

En plus de sa langue maternelle (ébrié), il parle couramment le français, l’Italien et moyennement l’Anglais.

 

 Après 13 ans d’épiscopat, il est créé Cardinal par le Pape François, en la solennité du Baptême de Notre Seigneur Jésus.

Â