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20 ANS DE SACERDOCE DU PERE NORBERT KRA

 Chers frères et sœurs bien-aimés,

 En célébrant mes 20 années de sacerdoce, mon cœur déborde de gratitude et d’émotion. Je rends grâce à Dieu pour le don de la vie, pour l’appel à son service, et surtout pour chacun de vous, ma famille paroissiale Saint Jean Akouedo ATCI.

 

 Merci pour vos prières, votre présence, vos marques d’affection et toutes les attentions manifestées à mon endroit. Vous avez fait de cette célébration un moment de grâce, d’unité et de profonde joie.

 Je vois à travers vous l’œuvre vivante de Dieu : une communauté fraternelle, priante, engagée et pleine d’espérance. Votre soutien constant dans la mission me fortifie et m’encourage à continuer, avec foi et confiance, le chemin du service du Seigneur et de son Église.

 Que le Seigneur, riche en miséricorde, vous bénisse abondamment et vous garde unis dans son amour.

De tout cœur, merci à chacun de vous.

 Avec mon affection paternelle et ma prière,

P. Norbert KRA

Administrateur de la quasi-paroisse Saint Jean Akouedo ATCI


 DISCOURS A L’OCCASION DES 20 ANS DE SACERDOCE DU PERE NORBERT KRA 

Saint Jean, Dieu est amour

Saint Jean, Dieu fait grâce

 Chers invités

Chers parents

Chères connaissances et amis

Chers frères et sœursa

 En ce début de célébration eucharistique, j’ai l’honneur de prendre la parole au nom du Conseil Pastoral Paroissial et de l’ensemble des fidèles de la Quasi paroisse Saint Jean d’Akouedo ATCI, pour souhaiter à chacun de vous la plus cordiale bienvenue.

Vous honorez aujourd’hui le Seigneur et son Eglise en prenant part à cette belle célébration marquant les vingt années de sacerdoce de Notre Père Administrateur, le Père Norbert KRA, que je vous invite à applaudir chaleureusement.

Bienvenue à vous chers invités et merci d’avoir accepté de participer à cette Messe d’action de grâces au Seigneur.

C’est un honneur et un bonheur pour toute notre communauté.

Tel est la nouvelle qui nous rassemble en ce jour.

 Chers frères et sœurs, chers invités

Cher Père Norbert !

Vingt ans déjà que, répondant à l’appel du Seigneur, vous avez dit un ‘’oui’’ total, généreux et confiant.

Vingt ans de service fidèle à Dieu et à son peuple ;

Vingt ans de prières, d’écoute, de sacrifices et de dévouement,

Vingt ans de mission, de partage et d’amour semés au quotidien dans le champ du Seigneur.

 En effet, cher Père, à travers vote ministère, beaucoup ont découvert un visage aimant du Christ : celui du pasteur attentif, du père bienveillant, de l’ami toujours disponible.

Votre fidélité dans la joie comme dans les épreuves est pour nous un témoignage vivant de foi et d’espérance. 

Aujourd’hui, la communauté tout entière veut vous dire merci.

Merci pour votre présence lumineuse, pour la parole qui éclaire et pour la vie donnée sans compter au service de l’Église.

 Cher Père, pour terminer, mes propos, je souhaite que cette célébration soit pour vous un temps de reconnaissance et de renouveau spirituel.

Que le Seigneur, qui a commencé en vous son œuvre, la mène à son achèvement dans la paix, la joie et la fidélité.

Puisse Marie, Mère des prêtres, continuer de vous accompagner et de vous couvrir de son manteau maternel.

 Au nom de toute la communauté, je souhaite que ces vingt ans de sacerdoce soient le prélude de nombreuses autres années de bénédictions et de fruits spirituels.

 A vous tous qui êtes présents, je vous souhaite une bonne célébration eucharistique. 

Je vous remercie

 

Mme Gisèle KOFFI -ABAN'DES
la Première Vice-Présidente
du Conseil Pastoral paroissial


 

HOMELIE :28EME DIMANCHE ORDINAIRE (ANNEE –C) 

2 R 5, 14- 17

2 Tim : 2, 8 – 13

Lc : 17, 11 – 19 

Intro : Chant : « Comment rendrais-je au Seigneur Tout le bien qu’il m’a fait ? 

Il y a un proverbe arabe qui dit : « Un chien reconnaissant, vaut mieux qu’un homme ingrat ». 

            Oui chers frères, chers sœurs, l’ingratitude est vraiment un vilain comportement humain, un grave défaut naturellement parlant et un autre proverbe renchérit en ces termes « on ne lave pas la figure du singe, c’est dangereux ». 

            Ainsi, nombreux sont les proverbes qui, dans tous les pays du monde, dénoncent l’ingratitude humaine, par animaux interposés. C’est que l’ingratitude est difficile à supporter.

             Qui aime l’ingratitude parmi nous ? personne en tout cas. Ce n’est pas Isaïe Biton Coulibaly qui nous dira le contraire dans Ah ! les femmes ! Ah ! les hommes.

             Jésus aussi a souffert de l’ingratitude des hommes ; et dans l’histoire des dix lépreux de l’évangile de ce jour, on voit, combien profondément, il a été blessé dans son amour propre, et franchement déçu, surtout de l’absence des neuf autres lépreux. Mais l’évangile n’est pas aussi pessimiste que les proverbes, étant donné qu’il nous présente par la suite comme par consolation, un bon lépreux reconnaissant parmi les dix ; originaire de la Samarie, (peuple cosmopolite, bigarré, composé de différentes races, notamment d’émigrés, d’esclaves,) un peuple païen aux yeux des juifs ; c’est justement ce bon lépreux, lui seul qui va revenir sur ses pas, retrouver à tout prix Jésus, se prosterner devant lui, comme le musulman devant son Dieu, pour lui dire un merci sincère, joyeux et gratuit, puisqu’il n’a plus rien à lui demander, sinon qu’à lui tirer son chapeau. Et le Christ a été bien sûr admiratif pour ce Samaritain reconnaissant.

 Très chers frères et sœurs en Christ, l’évangile de ce 28ème dimanche ordinaire nous donne donc une très belle leçon de gratitude, une belle leçon de reconnaissance envers Dieu et envers tous nos frères qui nous font chaque jour du bien.

 La Bible nous dit en effet que Dieu a tant aimé le monde, qu’il a envoyé son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne meurt pas, mais obtienne la vie éternelle. Quelle grâce pour nous, pécheurs, oui, Dieu a encore tant ainé le monde, notre planète, où l’on trouve un peu de tout.

 La terre est en effet comme un immense supermarché, où l’on peut trouver des légumes et des crudités variées ; un choix incroyable de poissons ou d’animaux comestibles, du bois, des métaux pour ses habitations, une quantité prodigieuse de pétrole ou d’énergies nouvelles pour ses indispensables automobiles. 

Comment ne pas être redevables à Dieu, frères et sœurs, pour tous les bienfaits que nous recevons de lui chaque jour ; pour toutes les grâces qu’il nous a faites. Malheureusement, nous ne reconnaissons pas toujours tout ce que Dieu fait de grand, de beau, de merveilleux dans notre vie.

 Non seulement nous oublions de dire merci au créateur de ce monde, mais nous trouvons encore le moyen de saccager cette terre qui nous a été confiée, par des guerres fratricides, et coûteuses, ou des pollutions chimiques, augmentant dangereusement la chaleur générale de la terre.

 Combien de fois, mes frères, mes sœurs ; Jésus n’a-t-il pas demandé de nos nouvelles comme aux dix lépreux de l’évangile après nous avoir donné tant de grâces ? Pendant combien de temps Jésus ne nous a-t-il pas aussi attendu, à nos différentes célébrations eucharistiques ou (aux messes), CEB – confessions ; à nos séances de prières et d’adoration, et nous ne sommes pas venu lui dire merci ? parce que nous avons brillé par notre absence.

 Regardons-nous encore nous-mêmes chers frères ; quand nous traversons des difficultés, des épreuves de toujours, quand nous avons besoin d’argent, de nourriture, quand nous cherchons du travail, un mari, une femme, des enfants ; quand nous recherchons la guérison et la santé ; en sommes ; quand nous sommes dans le malheur, ou dans le besoin, on se souvient rapidement de Dieu, on l’implore à chaudes larmes en observant parfois des jours et des jours de jeûnes et prière, matin, midi, soir, on dort à l’église. Soir, matin, midi ou 24 h/24, en prière.

 On multiplie pèlerinages sur pèlerinage : Issia, Terre Sainte (Israël), Lourdes, Fatima. A ce moment, on devient tous de grands spirituels, des hommes de prière, parce que ça chauffe.

 Mais quand Dieu nous exauce, aussitôt on l’oublie on l’abandonne on ne vient plus à l’église pour prier, pour lui dire merci.

 Oui, regardons l’oubli, la facilité avec laquelle nous laissons tomber Dieu, quand le danger a disparu, quand nous avons été exaucé, quand nous sommes soulagés, satisfaits.

 Si par hasard, nous devons dire merci à Dieu, c’est souvent de façon intéressé, par exemple : « j’ai bien mangé et j’ai bien bu, merci petit Jésus » sous-entendu ; ’’continue à agir ainsi, donnes-moi toujours à manger et à boire, c’est gentil’’. Vous voyez ! En tout cas, les vieux ont vraiment raison de dire que : ’’quand quelqu’un se croit trop malin, il finit par saluer le mouton tôt le matin’’. Ils ont aussi raison quand ils disent ‘’c’est le feu qui cuit nos aliments. Mais quand le feu détruit nos biens, on se lamente, on se fâche’’ vrai ou faux ?

 Comme quoi, on oublie vite les bienfaits qu’on a reçus. Ou encore l’homme est vraiment ingrat de nature. 

Oui, frères et sœurs, dans nos relations ; dans notre vie, nous faisons plus attention à nos besoins, à nos manques, qu’aux biens que nous recevons. C’est pour cela que nous apprécions peu, ce que nous possédons, et que nous avons si peu de gratitude.

 Mais le Seigneur continue, et continuera de nous combler de dons, soit directement, soit par l’intermédiaire de nos frères, proches ou lointains ; pour nous aider, et nous rendre la vie moins dure et le ciel plus proche.

 Soyons donc reconnaissants envers Dieu et envers nos proches, et ne pensons plus qu’en rémunérant nos employés pour leur travail, nous avons fait notre devoir.

 Car, ces personnes nous ont fait, plus qu’un don matériel : ces enseignants, par exemple, qui nous ont instruits ; ceux qui nous ont appris un métier ; ce médecin qui a soigné notre enfant, notre époux(se), nous-mêmes, et qui nous a sauvé, ces balayeuses de rues, cette servante de maison, de même que notre alimentation qui vient des paysans et de toute la chaine alimentaire tous, nous ont offert leur savoir, leur habilité, leur bonté, d’une façon ou d’une autre. Ils nous ont donné leur âme, et cela ne se paye pas avec de l’argent, des injures ou des critiques.

 Tous ces travailleurs en général nous ont directement ou indirectement donné un peu de leur vie. Tous, ont mis tout leur cœur dans l’accomplissement de leur devoir.

 Par conséquent, ils ont droit à la reconnaissance de notre cœur.

 Soyez aussi, frères et sœurs, plus particulièrement reconnaissants envers ceux et celles qui ont tout quitté : parents, travail, maison, richesses, pour vous aider à trouver le chemin de Dieu, à avoir la vie éternelle ; je veux parler des prêtres, des évêques, des religieux, religieuses plutôt que de les critiquer dans vos maisons.

Car le Seigneur est heureux, lorsqu’il nous voit reconnaissants envers tous ceux qui chaque jour, nous font du bien. Il nous le revaudra. Ayons donc à l’esprit les dons naturels et les grâces que le Seigneur nous donne, et ne soyons pas tristes, lorsque nous pensons qu’il nous manque quelque chose ; car, même ce dont nous manquons, est peut-être, une préparation pour recevoir un plus grand bien.

 Pour terminer : retenons que, si nous sommes ingrats envers Dieu, nous serons aussi ingrats envers ceux qui nous font du bien. Si nous sommes reconnaissants envers Dieu, nous serons aussi reconnaissants envers les autres qui nous béniront.

 Puisse l’eucharistie que nous célébrons maintenant, qui veut dire action de grâce à Dieu, merci à Dieu, nous donner la force nécessaire de lutter continuellement contre notre propre ingratitude, par rapport à tout ce que Dieu fait chaque jour de bon pour nous, mais aussi nous donner de savoir reconnaitre positivement, les qualités de cœur de tous nos frères les hommes, car, la valeur spirituelle d’une vie, c’est surtout son poids d’adoration, de reconnaissance, d’action de grâce ».

 Que Dieu lui-même nous y aide, lui qui règne aux siècles des siècles.

Amen ! 

Chant : (litanie du grand Hallel Ps 136)

Comment rendrais-je au Seigneur, tout le bien ;