NOTRE DAME DE LA TENDRESSE

Le Curé P. AMON Abé Raoul (Curé)
Vicaire(s) PP. AKAFFOU Herbert Roméo
YABO Mandah Johnson
KOUSSAN Acadjé Serge Patrick

 

 

 

 

 

HISTORIQUE DE LA PAROISSE

La naissance de la communauté chrétienne de la riviera I ou riviera Golf s’est effectué sur plusieurs années à cause de sa situation géographique par rapport à la paroisse Saint Jean de Cocody et de son excentricité par rapport à la paroisse Sainte Famille. En effet en 1987, l’espace des jardins de la riviera et celui compris entre l’opération immobilière « Les Elias » et la riviera II n’était pas encore construits, tandis que le village d’Anono constituait une limite à l’est. Ainsi, riviera I ou riviera Golf paraissait isolé de la paroisse Sainte Famille. Les chrétiens qui habitaient continuèrent de rendre à la paroisse Saint Jean, ainsi qu’à Saint Jacques, au détriment de la nouvelle paroisse Sainte Famille à laquelle ils étaient désormais rattachés. Dès lors, la création de la communauté riveraine de ce sous-quartier nécessita d’abord une action de repérage  des fidèles puis une pastorale de fidélisation avant la mise en d’une communauté chrétiens.

Le repérage des chrétiens de la riviera I s’est fait de 1980 à 1981. En effet, le connaissant aucun fidèle de la Riviera I sur lequel il pouvait s’appuyer pour s’introduire dans les familles chrétiennes, l’ abbé AKWADAN eut l’idée de se rendre un jour à l’aventure  dans ce sous-quartier avec l’espoir de croiser, à toute hasard, un chrétien. Il entreprit donc de porter sa soutane et de s’abriter sur l’un des nombreux hangars  qui environnait les tours, dans l’espoir de reconnaitre quelqu’un ou qu’un chrétien attirer par sa soutane l’aborde. C’est ainsi qu’il fit la connaissance de Madame Diétlein Françoise, habitante de se quartier. Soulager par cette rencontre, il lui confie une mission, celle de repérer tous les chrétiens catholiques de la riviera I. Diétlein  Françoise prit à cœur la mission que le père AKWADAN Jean-Baptiste lui avait confiée. Elle se mit à passer de maison en maison, en bravant les multiples obstacles dressés par les hauts cadres, jaloux de l’intimité de leur domicile. Très rapidement, elle s’adjoignit les premiers repérés dont Gokou Robert, Konan Anne-Marie, Adou Madéleine et Anne Manouan. Avec leur concours, elle s’acquitta de sa  mission. L’abbé AKWADAN lui fut reconnaissant. Ainsi, dès 1981, un noyau des chrétiens répertoriés fut constitué à la riviera I ou riviera Golf.

La constitution de ce noyau de chrétiens ne suffisait pas pour la création d’une communauté de chrétiens. Il fallait les sensibiliser à l’existence de la paroisse Sainte Famille à laquelle ils appartenaient désormais et les fidéliser à la fréquentation de cette paroisse. A cet effet, les chrétiens répertoriés se rendaient ensemble à la messe dominicale et se réunissaient à domicile dans les tours de la riviera, tour à tour. Ces rassemblements se déroulaient parfois en présence du curé et tractaient de thème ayant trait à la famille et à la formation biblique.

A partir de 1987, la communauté commença à s’agrandir. Alors elle se mit à la recherche d’un local de prière. Le terrain attribué à l’Eglise catholique d’Abidjan par le ministère de la construction et de l’urbanisation avait été, entre temps retiré par l’autorité ministérielle et intégré à l’espace concédé à la communauté musulmane de la riviera I pour y construire une mosquée. Il parut alors nécessaire au curé Jean-Baptiste AKWADAN d’organiser ce noyau de chrétiens en lui donnant comme premier responsable et chef de cette communauté Mr Gokou Robert.

Très rapidement, il négocia et obtint le local du centre commercial appartenant à l’épouse du président de la République, Félix Houphouët Boigny, qu’il aménagea. En 1988, le successeur de Gokou Robert fut Kouassi Gbamé Jean-Baptiste, choisi par le curé au cours d’une réunion de la communauté avec l’accord unanime des fidèles présents. Sous l’avènement de ce nouveau responsable, la communauté continua de s’accroitre. La pratique des sacrements fut autorisée au centre commercial entrainant l’organisation des activités religieuses liées à l’Eucharistie.

L’accroissement du noyau de chrétiens amena le curé de la paroisse à accepter l’organisation des messes dominicales anticipées dans le quartier, notamment au centre commercial. La première de ces messes fut célébrée en Novembre 1989 par le curé lui-même. Une quarantaine de chrétiens y assistaient. Elle avait attiré aussi de nombreux curieux. Cela contribua à amplifier l’écho de l’organisation des célébrations eucharistiques dans le quartier.

Au cours de l’année 1991 à 1992, il fut crée un conseil d’Eglise à cause de l’accroissement du nombre de chrétiens et l’organisation des messes hebdomadaires qui nécessitèrent une gestion collégiale de la communauté.

Durant cette même année, des démarches ont été entrepris pour l’obtention d’un terrain auprès du ministre chargé de la construction et de l’urbanisme, par l’intermédiaire du curé de la paroisse Sainte Famille et du Cardinal Bernard YAGO, Archevêque d’Abidjan. La réponse fut favorable mais le terrain de 15 milles mètre carré situé à la cité dite « MAFIT » que le Cardinal avait demandé ne lui avait pas été attribué. En outre le terrain concédé avait une superficie de 5milles mètre carré, c’est à dire trois fois moins que l’étendue demandée.

L’arrêté d’attribution obtenu, les travaux démarrèrent le 8 Avril 1993. Mais ces travaux connurent d’énormes oppositions par les habitants du village d’Anono car, pour eux, le terrain attribué à la paroisse au bénéfice de la communauté de la riviera Golf appartenait à la collectivité du village et sa concession s’était faite sans qu’ils n’aient été associés et qu’ils donnent leur accord de principe.

En succédant au curé Jean-Baptiste AKWADAN, l’abbé YAPO Sain Raphaël (1995-1997) eut pour priorité la construction de l’église de la communauté du Golf en vue de l’installation de ses membres, qui avaient été expulsés du centre commercial et étaient retournés à la paroisse Sainte Famille. Des démarches fut entreprise auprès des propriétaires de garages de dépannage de véhicule qui s’y étaient installés après l’opposition des habitants d’Anono. Les garagistes quant à eux refusèrent de céder ce lieu et détruisaient les constructions du stock du matériel de l’entrepreneur, des maçons et des ouvriers. Alors vint l’idée par le responsable du conseil Kouassi Gbamé Jean-Baptiste d’implanter une grande croix au milieu du terrain. Le résultat escompté eut lieu. Les occupants illégaux cessèrent leurs actions destructrices et les travaux de constructions purent reprendre.

Au moment ou les travaux de la mise en valeur du terrain se déroulaient, le  curé de la Sainte Famille, le père YAPO Sain Raphaël se préoccupa de l’appellation de ce lieu. Le conseil d’église fut chargé de faire des propositions de nom d’un Saint patron. Des noms fut proposé mais l’appellation « Notre-Dame du Golf avait obtenu le plus grand nombre de voix. Mais contre toute attente, le curé donna un autre nom qui ne figurait pas dans les propositions du conseil d’église : Notre-Dame de la Tendresse. Il voulait mettre l’accent sur une qualité de la Vierge Marie qui n’était pas assez soulignée : la Tendresse. L’originalité de ce nom emporta l’adhésion des chrétiens du Golf. 

 

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