OBSEQUES MONSEIGNEUR MARIE DANIEL DADIE Étape de Katiola-Korhogo

Parti d’IVOSEP Treichville à 8H ce jeudi 09 novembre 2023, le cortège est arrivé à Katiola autour de 14h. L’ordinaire du lieu Mgr. Beugré DAKPA, des prêtres, des religieuses et une grande foule de fidèles laïcs nous ont accueillis à l’entrée de la cathédrale de Katiola. À l’intérieur de l’église, après les civilités d’accueil, Mgr Felix, vicaire général du diocèse a dit le mot de bienvenu.

Le père  Ange Thio TOURE, ancien secrétaire de Mgr. Marie-Daniel DADIE a donné un témoignage. À sa suite, le père Jonas KIGNELMAN a aussi donné un témoignage de sa proximité avec son ancien évêque défunt.

La célébration était présidée par l’évêque. La litanie des saints, des prières à la Vierge Marie ont ponctué ce passage à Katiola.

C’est aux alentours de 18h30 que la dépouille mortelle de Mgr. MDD est arrivée à au sanctuaire Notre Dame de Toutes Grâces de Napié. Après une brève prière dite par le curé, le cortège a pris la route pour Korhogo où nous attendait une grande foule de fidèles. Monseigneur Gaspard BEBY a dit la prière d’accueil.

Quant à la veillée, est débutera à 21h

Père Jean Baptiste DIAHOU


                                HOMMAGE à Mgr Dadiet

<<Amour et vérité se rencontrent, justice et paix s’embrassent>> Ps 84, 11

Il a  fallu le rappel à Dieu de Mgr Dadiet pour que je sache combien beaucoup ont remarqué notre proximité.

En effet, dès l’annonce de son décès, mon téléphone n’a cessé de sonner pour me présenter qui, ses condoléances qui, sa sympathie pour le départ de mon grand  frère (il paraitrait que nous avions quelques traits de ressemblance).

Si beaucoup ont pu remarquer cette proximité entre notre évêque émérite et moi, ce n’est, en réalité pas qu’elle était exclusive. Il était pour tous ceux qui l’ont côtoyé dans le service du Seigneur et dans la vie.

En ce qui me concerne, dès l’annonce de sa nomination en Octobre 2002, nous étions au tout début de la décennie de grave crise que notre pays a connu, beaucoup de familles avaient été disloquées.

Une femme refugiée à la paroisse de NIAKARA s’inquiétait pour ses enfants restés à KORHOGO c’est alors qu’en allant les chercher à moto que j’ai fait un détour à la résidence de l’évêque pour saluer et proposer à Mgr Dadiet notre désormais nouvel évêque, de venir le chercher pour lui permettre de rejoindre son Diocèse par NIAKARA où j’étais en service avec mon aîné Daniel TALNAN le curé et quelques confrères (Martin APPALO et Felix MOUSSA) en attente pour leur mission.

Mais le jour fixé, alors que j’étais en route pour KORHOGO j’ai croisé le véhicule de la croix rouge avec mon Mgr à bord. C’est ainsi que Mgr Dadiet est arrivé à NIAKARA et pendant 2 (deux) semaines nous avons appris à connaitre  l’homme dans sa simplicité et sa spontanéité.

Deux valeurs qui ne font pas bon ménage, pour les bienpensant, avec la responsabilité qui, désormais étaient les sienne. C’est à moto que Mgr Dadiet et moi avons rejoins KATIOLA pour la cérémonie de prise de possession canonique du siège cathédrale de KATIOLA. Par la suite et par la force des choses j’ai été son chauffeur pour aller et venir dans le Diocèse comme en dehors.

C’est alors que j’ai découvert en lui un Père d’une générosité sans limite. Ne sachant jamais dire « NON » ; ceux et celles qui connaissait en lui ce défaut ou cette qualité en ont bien abusé et lui y a laissé son honneur et sa crédibilité.

Un homme spontané qui agissait de façon inattendue devant les situations :

-         Rencontre avec le cortège rebelle pour la messe chrismale

-         L’accident de la route

Evêque Mgr Dadiet l’était de fonction mais il était surtout un père, un ami, un frère ; trop simple trop accessible au point où il en oubliait sa fonction.

Conscient de ses limites, il n’hésitait pas à entreprendre de s’améliorer (cours de mise à niveau à Rome alors qu’il était déjà Evêque auxiliaire) ou  à accepter des critiques même difficile à admettre par un homme de son rang (épisode de rencontre de franc parlé entre lui et moi pour lui demander d’agir en tenant compte du fait qu’il était Evêque) ce qui lui a fait dire par plus tard qu’il aimait les prêtres de KATIOLA pour leur franc-parler.

Enfin qui ne se souvient pas de cette vidéo qui a circulée sur la toile où tout archevêque émérite qu’il était, il a été se mettre au service d’une paroisse en France, et installé comme curé par l’évêque de ce Diocèse.

Excellence, révérends pères et révérends frères et sœurs, chers frères et sœurs, ne perdons de vue cette réalité que c’est le Seigneur qui est maître de nos vies.

 Le Seigneur ne se trompe jamais. Quand il a permis quelque chose c’est en raison de sa souveraineté qui voit infiniment plus loin que nos petites consciences et intelligences humaines. En un homme plein d’ humanité et de limites connues et parfois décriées, il nous a fait découvrir que ce n’est guère nos qualité humaines et intellectuelles connues et chantées qui sont à l’œuvre mais sa grâce qui opère. En Marie Daniel Dadiet, il nous adonner en à peine deus année, un évêque d’un grand cœur, un ami, un frère. Que Dieu soit béni pour lui et pour ce que nous avons vécu avec lui

Il y a une chanson que Mgr Dadiet n’appréciait pas vraiment : <<Seigneur je ne suis rien je n’ai rien je ne vaux rien…. >>

Même si nous le pensons ainsi, ne le chantons pas car Dieu sait pourquoi il nous a fait ainsi et sa grâce suffit.


REQUIEM Mgr Marie Daniel DADIET

 Etape de Katiola : Jeudi 09 novembre 2023

 Le lundi 02 octobre 2023 dernier, pendant que nous les honorions à travers la liturgie, les Saints Anges gardiens introduisaient Monseigneur Marie Daniel DADIET auprès du Père céleste pour le rendez-vous que chacun et chacune de nous attend inéluctablement. La grande faucheuse venait d’arracher à notre affection l’Archevêque émérite de Korhogo alors qu’il séjournait à Paris en France dans sa 71ème année d’existence. Nous étions tous dans l’’émoi et le désarroi. En pareille occasion, nous ne pouvions que nous accrocher à notre foi en la résurrection pour amortir le choc du décès de celui que nous appelions affectueusement MMD.

Excellence Monsieur Honoré DAKPA, notre évêque, Révérends Pères, Révérendes Sœurs, distinguées et vénérées autorités administratives, politiques, coutumière, militaires et religieuses, frères et sœurs en Christ, l’histoire de la vie de Monseigneur Marie Daniel DADIET s’est mixée à celle de notre diocèse par un concours de circonstances. C’est la raison pour laquelle, il était donc normal qu’au moment où sa dépouille mortelle est en partance pour Korhogo afin d’y reposer, elle fasse une halte dans cette prestigieuse cathédrales Sainte Jeanne d’Arc dont Monseigneur DADIET a occupé le siège épiscopal du 08 décembre 2002 jusqu’au 12 mai 2004, date à laquelle il a été nommé          Archevêque métropolitain de Korhogo. Cette cérémonie de ce jour, en ce lieu, en ce lieu qui symbolise la Mère de toutes les églises du diocèse, se veut être l’expression de la profonde gratitude de toute la famille diocésaine de Katiola à l’endroit de notre regretté et vénéré Monseigneur DADIET pour la pierre qu’il a apportée à l’édification de ce diocèse quand il en fut le pasteur propre. Oui, nous voulons saisir l’opportunité de cette cérémonie quand bien même brève mais très significative pour rendre un vibrant hommage à  celui qui durant un an cinq mois a donné le meilleur de lui-même pour la vie de ce diocèse. Il est vraiment providentiel que choix ait été porté sur ma modeste personne pour la prise de parole en ce jour pathétique. En effet, au-delà d’avoir été son secrétaire alors qu’il était évêque de Katiola, Monseigneur DADIET est pour moi un père qui a guidé mes premiers pas dans le sacerdoce. Je n’avais qu’un an de sacerdoce. « La lampe de l’expérience n’éclaire que celui la porte ». Merci Monseigneur DADIET d’avoir alimenté de beaucoup d’énergie la lampe de mon expérience sacerdoce.

Monseigneur Mari-Daniel DADIET et le diocèse de Katiola : une véritable aventure aux allures d’une épopée idyllique très exaltante. Cette aventure débute pour Monseigneur DADIET le 10 octobre 2002 avec sa nomination comme évêque de Katiola par sa Sainteté le Pape Saint Jean-Paul II.

Nommé un mois seulement après le déclenchement de la crise militaro- politique et social de 2002, Monseigneur DADIET rejoint son diocèse à moto en provenance de Korhogo au prix de grands risques eu égard à l’insécurité totale qui régnait à l’époque. Un évêque à moto sur plus de 100 km avec des barrages à chaque cinq cent mètres, c’était insolite pour notre époque et pourtant Monseigneur DADIET l’a fait. En homme courageux et audacieux, Monseigneur DADIET a bravé toutes ces péripéties pour regagner son diocèse afin de lui éviter l’inertie. Son arrivée dans le diocèse de Katiola fut providentielle vu le climat social qui prévalait. Monseigneur DADIET se présenta comme l’homme du réconfort pur soutenir les cœurs contrits et meurtris, pour tenir les âmes défaillantes et chancelantes, pour maintenir la foi du « petit reste » après le départ massif des populations vers les zones non assiégées par la rébellion, pour organiser la charité, la solidarité entre les fidèles, pour galvaniser et rassurer les agents pastoraux restés en place. C’est dans cette grisaille qu’est venue à Monseigneur DADIET La lumineuse idée de porter sur les font baptismaux l’ARCCK entendez l’Association des Retraités Chrétiennes Catholique de Katiola. Cette association continue son petit bonhomme  de chemin. Merci Monseigneur DADIET car votre seule présence au milieu de vos ouilles est des agents pastoraux était une véritable caution morale.

Monseigneur DADIET n’hésitait pas à user de la délégation de ses pouvoirs aux prêtres pour les responsabiliser et les pousser à l’ardeur au travail. Ah les prêtres !!! Qu’ils étaient si chers et précieux à leur évêque Monseigneur DADIET qui aimait bien les voir autour de lui et avec lui comme les plants d’oliviers à l’entour de la table du Seigneur. Monseigneur DADIET porta aussi le souci de la formation des prêtres dans diverses disciplines pour les besoins de l’Eglise. Celui qui vous parle en ce jour, est l’un des bénéficiaires de cette option, que dis-je un pur fruit de cette vision. C’est lui qui m’a envoyé en 2004 alors que je n’avais que trois ans de sacerdoce, pur faire une spécialisation en communication sociale et institutionnelle à Rome en Italie. Merci Monseigneur DADIET pour cette confiance et ce privilège que vous avez daigné m’accorder.

Monseigneur DADIET fit de la coopération missionnaire une option fondamentale à travers l’envoi de prêtres dans le diocèse de Laval en France. En visionnaire, Monseigneur DADIET répondait déjà ç l’époque à un appel que le Pape François lance depuis quelques années, celui e faire de notre Eglise, une Eglise en sortie, une Eglise extra dirigée vers les autres pour les aider. Merci Monseigneur DADIET pour cette clairvoyance.

Monseigneur DADIET, vous avez travaillé pour maintenir la flamme de la foi, de l’espérance et de la charité dans un contexte de déboires et de désespoir lié à la crise militaro politique de 2002. Que dire des nobles combats menés durant cette période de la crise de 2002 pour négocier le rapprochement entre des différents camps, pour créer un climat de dialogue afin d’aboutir au consensus et à l’union. Vous n’avez lésiné sur aucun moyen, vous n’avez ménagez aucun effort, pour rechercher la paix. Je sais de quoi je parle puisque comme secrétariat je vous ai accompagné dans certaines de ces missions et médiations.

Je me souviens qu’une fois en partance pour Bouaké où vous aviez rendez-vous avec les responsables du MPCI (Mouvement patriotique de Côte d’Ivoire) nous avons été bloqués à l’entrée de Bouaké à un barrage. Les rebelles nous avaient sommés de faire demi-tour si nous tenions à notre vie et si nous la voulions sauve. Devant votre insistance à négocier le passage, j’avais fini par vous poser la question : « Monseigneur pourquoi prendre autant de risque ? ». Vous m’aviez regardé avec un petit sourire et m’aviez donné la réponse suivante : « Le Général (c’est ainsi que vous m’appeliez), nous prenons des risques pour la paix et pour la paix il n’y a pas de sacrifices trop grands ». Votre réponse m’avait convainque de votre engagement sans réserve pour la paix, cette denrée si précieuse, pour le vivre ensemble et la cohésion. Cet engagement se poursuivra d’ailleurs quand vous assuriez la présidence de la commission épiscopale de « Justice et Paix »

« Per transit homo », oui l’homme passe, l’homme passe, mais ses œuvres lorsqu’elles dont de qualité et sont faites pour le bien des autres et pour le monde demeurent immortelles.

 Que retenir d’un itinéraire terrestre aussi riche en expériences variées car «  la  vie des grands hommes nous rappelle que nous aussi nous pouvons rendre notre vie sublime et laisser derrière nous après notre mort des empreintes sur le sable du temps ».

Une âme bien née pétrie de valeurs sures, homme de communication et de relation, très affable et très disponible avec la grande propension et parfois même la prétention de vouloir résoudre les problèmes de tous ceux qui le sollicitaient. A ce propos d’ailleurs, l’un des problèmes de Monseigneur DADIET était qu’avec lui, il n’y avait jamais de problèmes.

Monseigneur DADIET, vous avez été un homme de résilience : la vie d’un être humain est parfois pavée d’embûches. La vôtre n’a pas dérogé à la règle. Vous avez eu certainement vos moments difficiles, vos descentes aux enfers pour traverser l’achéron, le fleuve de l’enfer. Vous avez vos traversées du désert avec la sécheresse qui les accompagne. Mais vous avez toujours eu les ressources requises pour tenir bon et repartir. Comme stipule un adage « la vie mettra des pierres sur ta route. A toi de décider si tu en fers un mur ou un pont ». Des ponts humains, Dieu seul sait combien vous en avez réalisé pur unir les hommes, les rapprocher les uns des autres dans une communion, une symbiose et une osmose totale.

L’importance accordée aux autres au point de s’oublier, le sens accru de l’Altruisme qui pousse à toujours chercher à mettre les autres à l’aise, créer une ambiance de fête et une atmosphère de joie. Que de souvenirs gardons-nous encore de ces grandes randonnées festives avec les jeunes durant les années passées à Katiola. Que de personnes ont retrouvé au redonné un sens à leur vie  grâce à votre proximité, votre amitié et votre charité toujours inventive.

Pasteur zélé, chevronné et déterminé, la tête toujours chargée de projets à réaliser, vous avez donné de l’allure à notre diocèse, vous y avez laissé votre touche, votre marque. Nous vous en serons infiniment et sincèrement reconnaissants.

Monseigneur DADIET faisait montre d’une charité pastorale indéniable, lui qui était un homme de grand cœur  et de bon cœur. Il n’y a qu’à voir le nombre de personnes qui gravitaient autour de lui pour se convaincre que Monseigneur DADIET était bon. « Aucun chemin ne conduit à un arbre sans fruits ». En 44 sacerdoces et 25 ans d’épiscopat, Monseigneur DADIET a produit des fruits parmi lesquels il y en a de très succulents de plaisants.

Euripide nous enseigne que « Le temps n’efface pas la trace des grands hommes ».

Excellence Monseigneur Honoré DAKPA, notre évêque, Révérends Pères Révérendes Sœurs, distinguées et vénérées autorités administratives, politiques, coutumières, militaires et religieuses, frères et sœurs en Christ, je voudrais terminer mon intervention en empruntant à Monseigneur Mario DELPINI, Archevêque de Milan, ses paroles extraites de son homélie lors de la messe de requiem de Silvio Berlusconi :

« Vivre, vivre et aimer la vie, vivre et désirer une vie pleine, vivre et vouloir que la vie soit belle, bonne pour soi et pour les personnes qui nous sont chères, vivre et comprendre la vie comme une occasion de mettre à profit les talents reçus, vivre et accepter d’affronter les défis de la vie, vivre en traversant les moments difficiles de la vie, vivre et résister dans se laisser abattre par les défaites mais vivre en ayant la ferme conviction qu’il y a toujours une espérance de victoires, vivre et désirer une vie sans fin, avoir le courage, la confiance, croire qu’il y a toujours une voie de sortie même lorsque l’on traverse la vallée la plus obscur, vivre sans se soustraire aux défiances, aux injures, à l’adversité, aux critiques, mais continuer de sourire face aux injures, aux incompréhensions, vivre et sentir que les forces diminuent, vivre et souffrir du déclin mais  continuer de sourire, d’essayer, et prospecter d’autres voies encore. Voilà ce qu’on peut dire d’un homme, un profond désir de vie qui trouve en Dieu son plein accomplissement.

Etre content, heureux et aimer les fêtes, jouir de la beauté de la vie, être content sans se laisser envahir par de nombreuses pensées et inquiétudes, être content des amis d’une vie, être content à causes des initiatives entreprises qui donnent satisfaction, être content et vouloir que les autres aussi soient contents, être content de soi et être surpris que les autres ne soient pas contents, être content pour les bonnes choses, les beaux moments, les applaudissements des gens, les éloges de ses admirateurs, être content et profiter de la bonne compagnie, être content des petites choses qui font rire, des gestes sympathiques, du résultat qui donne satisfaction, être content et expérimenter cependant que la joie est précaire, être content et se sentir égarer face à l’irrémédiable épuisement de la joie. Voilà ce qu’on peut dire d’un homme, un désir de joie qui trouve sa véritable raison et son plein accomplissement en Dieu ».

Monseigneur DADIET, vous avez été un baptisé, un prêtre, un archevêque désireux de la vie pleine, de la joie saine. Vous avez été un battant pour la  cause de Dieu, un combattant pour la promotion de la dignité humaine. Le diocèse de Katiola avec à sa tête son évêque Monseigneur Honoré DAKPA vous dit « Gbatounan, Gbakpanan », merci pour l’immense œuvre accomplie. Et pardonnez-nous toutes les fois où nous vous avons commis du tort et ne vous facilitant pas la tâche dans l’exercice de votre ministère épiscopal.

Monseigneur Marie-Daniel DADIET, vous resterez à jamais dans nos mémoires car nous sommes convaincus avec Jean D’Ormesson qu’ « il y a quelque chose de plus que la mort, la présence des absents dans la mémoire des vivants ».

« Requiescat in pace », valeureux serviteur de Dieu et que par la miséricorde vous reposiez dans sa paix.

 Père Ange GNINYOMO THIO TOURE
Responsable de Service Diocésain de Communication

 

 

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